mardi, juillet 2

Le premier tour des élections législatives anticipées a eu lieu ce dimanche 30 juin.
Une vingtaine de ministres du gouvernement de Gabriel Attal étaient candidats aux quatre coins de la France, presque tous se sont qualifiés pour le second tour.
Voici le détail des résultats.

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Élections législatives 2024

Ils sont plus d’une vingtaine à avoir voulu se confronter aux urnes, parfois pour la première fois. Si des poids lourds du gouvernement comme le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti ou la ministre de la Culture Rachida Dati n’étaient pas candidats, la majorité des ministres et secrétaires d’État a choisi de se lancer dans la course des élections législatives anticipées suite à la dissolution décidée par Emmanuel Macron. Voici les résultats des ministres candidats, dans l’ordre protocolaire.

Les résultats des élections législatives dans votre circonscription et votre ville

Gabriel Attal : dans la 10ᵉ circonscription des Hauts-de-Seine, où il a été élu pour la première fois en 2017 sous l’étiquette PS, le Premier ministre arrive en tête au premier tour (43,85%). Au second, il affrontera Cécile Soubelet (NFP, 35,53%).

Gérald Darmanin : dans la 10ᵉ circonscription du Nord, où il a été élu pour la première fois en 2012, le ministre de l’Intérieur arrive en tête au premier tour avec 36,03% des voix. Il affrontera au second tour le candidat RN Bastien Verbrugghe, qui le talonne avec 34,31% des voix, et la candidate de la gauche Leslie Mortreux qui arrive en 3ᵉ position avec 24,83% des suffrages. 

Marc Fesneau : dans la 1ʳᵉ circonscription du Loir-et-Cher, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se qualifie pour le second tour, où il affrontera la candidate du RN Marine Bardet. Ce dimanche, il a recueilli 34,56% des suffrages, devancé par son adversaire (35,22%).

Stéphane Séjourné : dans la 9ᵉ circonscription des Hauts-de-Seine, pour sa première candidature aux législatives, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères arrive en tête avec 46,07% des voix. Au second tour, il sera opposé à Pauline Rapilly-Ferniot (NFP, 21,39%).

Stanislas Guerini : dans la 3ᵉ circonscription de Paris, où il est élu depuis 2017, le ministre de la Transformation et de la fonction publiques arrive en seconde position avec 33,99% des voix. Il sera opposé à Léa Balage El Mariky (NFP, 46,14%) au second tour.

Prisca Thevenot : la porte-parole du gouvernement recueille 39,91% des suffrages à l’issue du premier tour dans la 8ᵉ circonscription des Hauts-de-Seine et termine en tête. Au second tour, elle fera face à Salomé Nicolas-Chavance (NFP, 30,30%).

Marie Lebec : dans la 4ᵉ circonscription des Yvelines, la ministre en charge des relations avec le Parlement espère toujours briguer un 3ᵉ mandat. Ce dimanche, elle termine en première position avec 41,24% des voix. Dimanche prochain, elle sera opposée à Céline Bourdon (NFP, 27,21%) et Jean-François Mourtoux (extrême droite, 19,99%).

Aurore Bergé : dans la 10ᵉ circonscription des Yvelines, la ministre en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes arrive en tête avec 33,59% des voix. Au second tour, ses adversaires seront Thomas Du Chalard (RN, 28,22%) et Cédric Briolais (NFP, 22,40%).

Roland Lescure : dans la 1ʳᵉ circonscription des Français établis hors de France, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’énergie réalise un score de 38,84%. En tête, il se qualifie pour le second tour, où il affrontera Oussama Laraichi (36,12%). 

Olivia Grégoire : dans la 12ᵉ circonscription de Paris, la ministre en charge des entreprises, du tourisme et de la consommation recueille 39,36% des suffrages. Au second tour, elle sera opposée à Celine Malaisé (NFP, 28,96%).

Thomas Cazenave : les résultats n’étaient toujours pas disponibles ce dimanche soir dans la 1ʳᵉ circonscription de Gironde, où était candidat le ministre en charge des Comptes publics.

Dominique Faure : dans la 10ᵉ circonscription de Haute-Garonne, la ministre en charge des Collectivités territoriales et de la ruralité est qualifiée pour le second après avoir recueilli 28,63% des votes ce dimanche et terminé en seconde position. Dimanche prochain, elle affrontera Jacques Oberti (NFP, 32,21%) et Caroline Falgas-Colomina (RN, 28,23%).

Marie Guévenoux : députée de la 9ᵉ circonscription de l’Essonne depuis 2017, la ministre en charge des Outre-mer réalise un score de 27,11% au premier tour et termine à la 3ᵉ place. Qualifiée pour le second aux côtés de Julie Ozenne (NFP, 37,60%) et de Paul-Henri Merrien (RN, 29,96%), elle a annoncé qu’elle se désistait face au « risque que représente une victoire du Rassemblement national ».

Sarah El Haïry : dans la 5ᵉ circonscription de la Loire-Atlantique, la ministre en charge de l’Enfance, de la jeunesse et des familles arrive en seconde position avec 36,17% des voix. Au second tour, elle sera opposée à Fabrice Roussel (NFP, 37,73%) et le candidat soutenu par le RN, Bruno Comby 24,73%.

Fadila Khattabi : dans la 3ᵉ circonscription de la Côte-d’Or, où elle est élue depuis 2017, la ministre en charge des Personnes âgées et des personnes handicapées arrive en troisième position avec 23,81% des suffrages. Elle fera face à Thierry Coudert (union de l’extrême droite, 35,44%) et Pierre Pribetich (union de la gauche, 29,59%) au second tour.

Frédéric Valletoux : dans la 2ᵉ circonscription de Seine-et-Marne, le ministre délégué à la Santé se qualifie pour le second tour, après avoir recueilli 33,73% des voix au premier. Dimanche prochain, il jouera son siège face à Ivanka Dimitrova (RN, 35,06%) et Nour Benaïssa Watbot (23,70%).

Agnès Pannier-Runacher : pour sa première candidature à des élections législatives, celle qui est ministre auprès du ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire a choisi la 2ᵉ circonscription du Pas-de-Calais. Pour son baptême du feu, elle obtient 21,54% des voix et termine à la seconde place au premier tour. Au second tour, elle affrontera Alban Heusèle (RN, 37,31%) et Alexandre Cousin (NFP, 20,12%).

Franck Riester : élu député pour la première fois en 2007 dans la 5ᵉ circonscription de Seine-et-Marne, le ministre en charge du Commerce extérieur se qualifie pour le second tour en réalisant ce dimanche un score de 31,43%. Au second tour, il sera opposé à Philippe Fontana (union de l’extrême droite, 41,77%) et Laurie Caenbergs (NFP, 24,52%).

Jean-Noël Barrot : dans la 2ᵉ circonscription des Yvelines, le ministre chargé de l’Europe arrive en tête avec 35,01% des voix. Il sera opposé à Maïté Carrive-Bédouani (NFP, 26,29%) et Gaetan Brault (RN, 21,81%) au second tour.

Guillaume Kasbarian : dans la 1ʳᵉ circonscription d’Eure-et-Loir, le ministre du Logement arrive en seconde position avec 32,89% des suffrages. Dimanche prochain, ses adversaires seront Emma Minot (RN, 33,66%) et Jean-François Bridet (NFP, 24,05%). 

Marina Ferrari : dans la 1ʳᵉ circonscription de la Savoie, la secrétaire d’État en charge du numérique termine en seconde position au soir du premier tour (35,24%) et affrontera la candidate soutenue par le RN Typhanie Degois (36,16%) et la candidate de gauche Christel Granata (22,93%) au second.

Sabrina Agresti-Roubache : arrivée en troisième position dans la 1ʳᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône avec 23,61% des voix, la secrétaire d’État en charge de la Ville a annoncé qu’elle se désistait pour faire barrage au Rassemblement national.

Patricia Mirallès : dans la 1ʳᵉ circonscription de l’Hérault, la secrétaire d’État en charge des Anciens combattants et de la mémoire arrive en troisième position (22,54%). Elle se qualifie pour le second tour, où elle aura Josyan Oliva (extrême droite, 34,11%) et Jean-Louis Roumegas (NFP, 34,04%) pour adversaires.

Hervé Berville : dans la 2ᵉ circonscription des Côtes-d’Armor, le secrétaire d’État en charge de la Mer recueille 33,61% des suffrages. Il termine en tête et se qualifie au second tour, où il retrouvera Antoine Kieffer (RN, 30,96%) et Jérémy Dauphin (NFP, 25,71%).

En raison des consignes de vote données par les partis ce dimanche soir, les triangulaires annoncées ci-dessus ne devraient plus être si nombreuses dans les prochaines heures puisque des candidats se désisteront, principalement pour faire barrage au Rassemblement national.

Pour rappel, pour se qualifier au second tour des élections législatives, il fallait rassembler les suffrages de plus de 12,5% des électeurs inscrits (et non des votants). Si un seul candidat a rempli cette condition, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages après lui s’est également maintenu au second tour. Et si aucun n’y est parvenu, les deux candidats arrivés en tête se sont qualifiés.


La rédaction de TF1info

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