Dans un courrier envoyé aux parlementaires, vendredi 21 mars, François Bayrou a déroulé le programme de son gouvernement « d’ici au 15 avril ».
Le Premier ministre compte lancer quatre chantiers dans les domaines de l’éducation, de la santé, « la lutte contre la bureaucratie » et des finances publiques.
« Rien ne sera négligé » concernant les « autres grandes politiques publiques », a-t-il par ailleurs soutenu.
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Il veut les lancer « d’ici au 15 avril ». Dans une lettre adressée à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi qu’aux présidents des groupes politiques, François Bayrou a détaillé, vendredi 21 mars, les quatre chantiers du gouvernement « pour les semaines à venir » dans les domaines de l’éducation, la santé, « la lutte contre la bureaucratie » et des finances publiques, via l’installation d’une conférence nationale.
Souhaitant répondre au procès en inaction ou en immobilisme instruit par ses contempteurs, le Premier ministre a précisé « le programme de travail » de l’exécutif portant sur quatre axes « pour répondre à des préoccupations d’urgence qui, nous le savons, taraudent les Français ».
Bayrou déroule son programme
Ainsi, concernant l’éducation, le gouvernement entend « poser deux piliers essentiels » en annonçant « des choix structurants en particulier pour la formation des enseignants et la reconquête de l’écrit ». Dans le domaine de la santé, il « se mobilisera aussi au côté des parlementaires qui souhaitent prendre des initiatives, dans un cadre transpartisan pour apporter des réponses à la question des déserts médicaux. » Or, une proposition de loi (nouvelle fenêtre) cosignée par 258 députés et portée par le socialiste Guillaume Garot, qui propose notamment de réguler l’installation des médecins, est déjà inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée fin mars.
Rien ne sera négligé
Rien ne sera négligé
François Bayrou, Premier ministre
Le chef du gouvernement a aussi promis de conduire « le combat contre la bureaucratie qui épuise les Français », en misant sur le projet de loi de simplification attendu en avril. « Mais il faut aller plus loin. Je veux associer directement les citoyens, les acteurs économiques, la société civile à la remise en cause des procédures et des normes inutiles. Ce sont eux qui auront la charge d’exposer directement aux administrations les incompréhensions et les tracasseries que notre système leur impose », a-t-il ajouté, sans précision.
Enfin, François Bayrou a indiqué que se tiendra encore en avril « la conférence nationale des finances publiques », « première pierre de la préparation collective » des budgets 2026. « Le gouvernement entend faire des choix en toute transparence, en offrant à chaque force politique la possibilité de contribuer à cette œuvre de rétablissement » des comptes dont la situation est « très inquiétante ».
Assurant que « rien ne sera négligé » concernant les « autres grandes politiques publiques », il a dit vouloir lancer « un débat large et ouvert » sur « Qu’est-ce qu’être français ? », sans toutefois en donner les modalités ou le calendrier.