jeudi, janvier 9

L’ex-Premier ministre Édouard Philippe, président du parti Horizons, s’est dit prêt mercredi à accepter un « effort » budgétaire « un peu moindre » s’il permet de conserver la « stabilité politique » et éviter ainsi une deuxième motion de censure sur un projet de loi de finances.

« Je peux concevoir qu’il y a avantage et un intérêt pour le pays à conserver cette stabilité politique et à ne pas avoir une deuxième motion de censure sur un deuxième projet de loi de finances », en assouplissant l’objectif initial de déficit pour cette année de 5% à 5,4%, a-t-il affirmé sur France 5.

« Je n’ai pas des obsessions de comptable »

Interrogé sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites pour obtenir notamment des députés PS qu’ils ne votent pas une autre motion de censure, Édouard Philippe a estimé qu’il s’agissait d’une « mauvaise idée ».

« Je suis en tout cas très convaincu que ce n’est pas le bon instrument. Mais je comprends que le gouvernement soit tenu d’écouter tout le monde et d’essayer de construire quelque chose’,a-t-il ajouté, au lendemain de sa rencontre à Bercy avec les ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Comptes publics).

« Je n’ai pas des obsessions de comptable, j’ai des obsessions de souveraineté, d’autorité de l’Etat et d’indépendance de la France », a souligné Édouard Philippe.

Article original publié sur BFMTV.com

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