vendredi, décembre 5
Le maire du Havre et président d’Horizons, Edouard Philippe, assiste au premier congrès interrégional du parti, aux côtés du ministre Laurent Marcangeli, de la présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, et de la ministre Charlotte Parmentier-Lecocq, au Palais des Congrès de Bordeaux, le 26 janvier 2025.

Ce mardi 7 octobre, au lendemain de la chute du premier gouvernement Lecornu, Edouard Philippe, qui pourtant déteste les matinales, s’invite sur RTL à 8 h 15. Les journalistes de la station sont frappés par sa fébrilité. L’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron bute à plusieurs reprises sur les mots, triture nerveusement le micro, avant de se jeter à l’eau, à la sixième minute : Emmanuel Macron « s’honorerait » à organiser « une élection présidentielle anticipée, c’est-à-dire qu’il part immédiatement après que le budget a été adopté ». Le quinquagénaire doit s’y reprendre à plusieurs fois pour expliciter son propos, quitte à apparaître confus : il demande au président de hâter son départ, mais « n’appelle pas à sa démission ».

Si la rupture entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe est actée depuis son départ contraint de Matignon le 3 juillet 2020, elle éclate cette fois au grand jour. Le candidat à l’élection présidentielle, déclaré depuis un an, qui subit une érosion dans les sondages depuis plusieurs mois, a besoin de prendre ses distances avec ce président affaibli et rejeté par les Français. Quelques jours plus tard, il enfoncera le clou, peut-être un peu trop. « Je ne lui dois rien, il est venu me chercher », lâche Edouard Philippe sur France 2, parlant du chef de l’Etat.

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