Deux tramways sont entrés en collision dans le tunnel sous la gare de Strasbourg samedi après-midi.
Pour l’heure, la piste d’un acte volontaire est écartée.
Encore sous le choc, des passagers livrent leur témoignage au micro de TF1.
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LE WE 20H
Panique ce samedi en milieu d’après-midi à la gare de Strasbourg. Pour des raisons encore inexpliquées, deux tramways sont entrés en collision dans le tunnel menant à la station, peu après 15h. La collision a fait 50 blessés et créé un mouvement de panique.
« Ça vient de se passer maintenant à Strasbourg. On était là-dedans », entend-on expliquer une femme qui filme la zone accidentée, dans le reportage en tête de cet article. « On a juste regardé s’il y avait tous mes potes en tout cas. Après, on est montés, on n’a pas cherché à comprendre. On ne savait pas ce qui s’est passé. Vraiment sur le choc, on est montés en courant », poursuit un jeune passager.
« D’un coup, notre rame est partie en marche arrière. De plus en plus vite, le courant s’est coupé dans la rame et on a percuté le tram qui était derrière nous », décrit un autre témoin dont la rame venait de quitter la station et était engagée vers la sortie du tunnel le long d’une pente ascendante. « Il y a eu un moment d’affolement avec toutes les personnes qui ont dû sortir, trouver des issues de secours. Une porte était ouverte, on a pu traverser la rame et on a réussi à s’extraire de la gare », poursuit ce dernier.
« Un choc à la tête, aux côtes et les hanches bloquées »
130 pompiers ont été dépêchés sur zone après la collision. Ils ont pris en charge des victimes de fractures, d’entorses, de coupures ou traumatisées. Pour les proches qui se sont précipités à la gare, l’inquiétude était parfois grande. « J’ai eu ma femme au téléphone qui m’a dit qu’elle avait eu un choc à la tête, aux côtes, et elle a les hanches bloquées, elle n’arrive plus à marcher. Je l’ai eue au téléphone, ça fait une heure maintenant, depuis je n’ai plus de nouvelles », explique notamment l’époux d’une passagère.
Sur une vidéo filmée par un témoin que l’on peut voir ci-dessus, on voit distinctement les deux rames embouties. Les conducteurs, indemnes mais sous le choc, n’ont pas encore été auditionnés. Pour l’heure, la piste d’un acte volontaire est écartée. Ce samedi soir, les rames accidentées n’avaient pas encore été enlevées tandis que deux lignes de tramways sur six étaient paralysées et remplacées par des bus. Il n’était pas encore possible de dire non plus quand les habitants pourront à nouveau emprunter ces trams, essentiels à la circulation en ville.
