lundi, mars 31

Une association en charge de la restauration du patrimoine a effectué une découverte surprenante sous un muret d’un village de Dordogne.
Des bijoux en or, perles, diamant ou émeraude dont l’origine demeure encore inconnue.
La commune de Saint-André-d’Allas, à qui revient 50% de ce trésor, explique ne pas souhaiter le revendre.

Lorsqu’ils sont intervenus dans la commune de Saint-André-d’Allas (Dordogne), les membres de l’association Périgord Pierre Sèche pensaient simplement s’atteler à la remise en état d’un ancien muret. Habitués à s’occuper du petit patrimoine communal, ils ont effectué une découverte totalement inattendue : une dizaine de bijoux, en or, en diamant, des broches avec des pierres précieuses ainsi que des perles naturelles. Une trouvaille « digne d’un film hollywoodien », résume (nouvelle fenêtre) Ici Périgord.

Des objets qui étaient sous terre, emmêlés dans des racines

Au cours de ce chantier, c’est le président de l’association qui est tombé sur ces pièces rares. « Quand on rebâtit un mur comme celui-ci, on creuse jusqu’aux fondations », a confié (nouvelle fenêtre) Jean-Marc Audit à Sud Ouest. « Je l’ai fait à la tractopelle. C’est en descendant jeter un coup d’œil que j’ai fait la découverte. » Des bijoux semble-t-il dissimulés de longue date et qui se trouvaient emmêlés dans des racines. 

« Le trésor se trouve sur un terrain communal, donc la loi stipule que c’est 50/50 entre l’inventeur [la personne qui trouve, NDLR ]et le propriétaire du terrain », a poursuivi l’heureux découvreur. « C’est toujours étonnant d’avoir un butin comme ça sous les yeux. On entend parler de trésor en Dordogne, de couronne historique caché dans le Périgord noir, mais en découvrir un par hasard, c’est inouï », a-t-il ajouté auprès de la radio locale.

Le maire de la commune, rapidement mis au courant, n’a pas non plus caché son étonnement lorsqu’il a appris que de tels bijoux précieux avaient été exhumés. Il en a rapidement informé la préfecture et la gendarmerie, avant d’échanger avec l’association au sujet du devenir du butin. D’un commun accord, il a été acté que ce « trésor » ne serait pas vendu.

« Nous en appelons aux habitants de la commune pour nous faire remonter les histoires qu’ils ont pu entendre sur ces bijoux », lance l’édile. Il espère ainsi en retracer les origines et comprendre comment de tels objets ont pu se retrouver ainsi placés sous terre, à l’abri des regards.

Du côté de la municipalité, on souhaite aussi faire preuve d’une certaine discrétion. En particulier en ce qui concerne l’emplacement du muret où a été réalisée la découverte. Il s’agit avant d’éviter un afflux de curieux, qui pourraient en toute illégalité se lancer dans des fouilles en se prenant pour des chercheurs d’or.

TD

Partager
Exit mobile version