jeudi, septembre 19

Près de 39 % des athlètes ont été testés pendant les Jeux olympiques (JO) de Paris et cinq cas positifs détectés à ce stade – contre six cas à Tokyo en 2021 –, a rapporté, jeudi 18 septembre dans un communiqué, l’International Testing Agency (ITA), chargée du programme antidopage pendant les Jeux.

Au total 6 130 échantillons (urine, sang, sang séché) ont été prélevés lors de 4 770 contrôles effectués sur 4 150 sportifs, selon l’ITA, qui précise qu’il s’agit de « la plus grande proportion » de sportifs jamais testés (4 % de plus qu’à Tokyo en 2021, 10 % de plus qu’à Rio en 2016). Ces contrôles ont eu lieu entre l’ouverture du village olympique mi-juillet et la cérémonie de clôture des JO le 11 août.

L’ITA a procédé à des contrôles ciblés dont « près de deux tiers » se sont déroulés au cours de la compétition proprement dire, et le reste en dehors. Parmi les pays les plus testés, figurent les Etats-Unis, la France, la Chine, l’Australie et la Grande-Bretagne. Les sports les plus contrôlés sont, dans l’ordre, l’athlétisme, la natation, le cyclisme, l’aviron et la lutte.

L’instance avait également mené un programme de contrôles plusieurs semaines avant les JO, une période très à risque, qui fait qu’environ 90 % – représentant 200 pays – des quelque 10 000 participants aux JO de Paris ont été testés au moins une fois, a précisé l’ITA. Au cours de cette période, une quarantaine de violations des règles antidopage ont été enregistrées. Tous les échantillons collectés pendant les JO de Paris sont stockés pendant dix ans dans un laboratoire secret de l’ITA en Suisse à des fins de réanalyse.

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Le Monde

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