vendredi, octobre 25

Donald Trump a exprimé ce jeudi 24 octobre son intention, s’il est élu, de « virer » le procureur spécial Jack Smith, qui le poursuit pour tentatives d’inverser illégalement les résultats de la précédente élection présidentielle américaine en 2020.

L’ex-président et candidat républicain répondait lors d’une interview sur un podcast conservateur à la question de savoir si, en cas de victoire au scrutin du 5 novembre, il se gracierait ou ferait limoger le procureur spécial.

Trump pourrait ordonner l’arrêt des poursuites en cas d’élection

« Je le virerais en deux secondes », a-t-il poursuivi, qualifiant Jack Smith, une des cibles privilégiées de ses attaques depuis plus d’un an, d' »homme très malhonnête ».

Le procureur spécial a publié le 27 août un acte d’accusation révisé contre Donald Trump à la suite de la décision de la Cour suprême le 1er juillet reconnaissant au président des Etats-Unis une large présomption d’immunité pénale.

Un mois plus tard, Jack Smith a développé dans un volumineux document écrit, largement caviardé pour préserver l’anonymat des témoins, ses arguments pour démontrer le caractère privé des actes pour lesquels l’ex-président est poursuivi.

Selon lui, ces actes accomplis en tant que candidat à sa réélection en 2020 ne sont pas couverts par l’immunité pénale du président pour ses « actes officiels ».

À la suite de sa défaite face au candidat démocrate Joe Biden, « avec l’aide de complices privés, l’accusé s’est lancé dans une série de plans de plus en plus désespérés pour inverser les résultats légitimes dans sept États qu’il avait perdus » de peu, a écrit Jack Smith.

« Le coeur de la machination était de nature privée. Il a largement utilisé des acteurs privés et les structures de sa campagne pour tenter d’inverser les résultats de l’élection et a agi à titre privé en tant que candidat », concluait-il.

Visé par plusieurs procédures pénales, Donald Trump fait feu de tout bois pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le vote. S’il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l’arrêt des poursuites fédérales à son encontre.

Ce mercredi 23 octobre, le Guardian révèle que Donald Trump est accusé d’avoir agressé sexuellement une mannequin rencontrée par l’intermédiaire de Jeffrey Epstein durant les années 1990. À moins de deux semaines de l’élection, le 5 novembre prochain, le candidat républicain est au coude-à-coude avec Kamala Harris dans les sondages.

Article original publié sur BFMTV.com

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