La pression est montée de plusieurs crans sur la BBC, mardi 16 décembre, après que Donald Trump a confirmé qu’il poursuivait le groupe d’audiovisuel public britannique pour diffamation auprès des tribunaux de l’Etat de Floride. Le président américain réclame 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) de dommages et intérêts, au motif que ses propos ont été déformés dans un épisode de l’émission d’investigation « Panorama », diffusé pour la première fois en octobre 2024, une semaine avant l’élection présidentielle américaine. Le discours que Donald Trump avait prononcé le 6 janvier 2021 juste avant la prise d’assaut du Capitole par ses soutiens, a été réédité et donne l’impression que le président les encourage activement à l’action violente.
L’équipe légale de Donald Trump accuse la BBC d’avoir, à travers un montage vidéo, transformé son discours « intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse ». L’institution aux 21 000 employés a cependant confirmé, mardi, qu’elle n’entendait pas négocier de compromis financier avec le chef d’Etat et qu’elle défendrait sa cause devant les tribunaux. Les avocats de la BBC ont déjà fait savoir à Washington que l’édition du discours de Donald Trump n’était pas malicieuse et qu’elle ne lui avait pas porté préjudice – il a été réélu à la Maison Blanche en novembre 2024. Et l’émission « Panorama » n’était pas diffusée aux Etats-Unis, n’étant disponible que pour les télespectateurs au Royaume-Uni.
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