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C’est, historiquement, la première mission diplomatique américaine à l’étranger : Benjamin Franklin a été le premier ambassadeur américain en France. Près de 250 ans plus tard, le prestigieux poste d’ambassadeur en France a été confié, samedi 30 novembre, à Charles Kushner, le père du gendre et ancien conseiller du président élu Jared Kushner.

Dans une publication sur son réseau social, Truth Social, Donald Trump a écrit : « Je suis heureux de nommer Charles Kushner, du New Jersey, au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en France. C’est un remarquable chef d’entreprise, philanthrope et négociateur, qui sera un fervent défenseur représentant notre pays et ses intérêts (…). Son fils Jared a travaillé étroitement avec moi à la Maison Blanche, en particulier sur l’Opération Warp Speed, la réforme de la justice pénale et les accords d’Abraham. Ensemble, nous renforcerons le partenariat de l’Amérique avec la France, notre plus ancien allié et l’un des plus grands ! ».

Nominations polémiques

Charles Kushner – homme d’affaires influent dans le New Jersey, fondateur de la société immobilière Kushner Cos et contributeur aux campagnes démocrates – a passé, en 2005, un an dans une prison fédérale pour fraude fiscale, subornation de témoins et contributions illégales à des campagnes électorales à la suite d’une enquête menée par Chris Christie, alors procureur fédéral du New Jersey, puis gouverneur de cet Etat.

En 2016, Chris Christie, alors soutien de Donald Trump, a accusé Jared Kushner d’être à l’origine de son renvoi de l’équipe de transition de la première administration Trump.

Chris Chrisie qui s’est présenté contre Donald Trump pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle de 2024 a dépeint le milliardaire comme égocentrique et malhonnête.

Charles Kushner a pour sa part été gracié par Donald Trump vers la fin de son mandat à la Maison Blanche. Il était coorganisateur d’une collecte de fonds pour Trump en mai.

Depuis son élection le 5 novembre, Donald Trump multiplie les nominations fracassantes au sein de son administration, en s’entourant de fidèles au profil souvent polémique.

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Le Monde avec AP, AFP et Reuters et Bloomberg

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