mardi, décembre 30

  • Donald Trump annonce, ce vendredi, qu’il annule les décrets signés par son prédécesseur à l’aide d’une machine à signer.
  • Il assure que cela représente « environ 92% d’entre eux ».
  • Sans avancer de preuves, le président assure que des collaborateurs de Joe Biden utilisaient la machine à signer pour des textes qu’il n’avait pas approuvés.

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Le second mandat de Donald Trump

Donald Trump charge de nouveau Joe Biden et sa machine à signer. Le président américain affirme vendredi 28 novembre qu’il annule les décrets et documents paraphés par son prédécesseur avec cet automate. « Tout document signé par Joe l’endormi à l’aide de la machine à signer, soit environ 92% d’entre eux, est par la présente annulé et n’a plus aucune force ni effet », a écrit le président républicain sur son réseau social Truth Social.

Les conséquences concrètes de cette déclaration, et notamment la question de savoir si le président républicain a le pouvoir d’annuler les documents signés par son prédécesseur ou si l’utilisation d’une machine à signer, appelée aussi stylo automatique, est un motif d’invalidation, n’étaient pas claires dans l’immédiat.

« L’un des plus gros scandales » de l’histoire américaine, selon Trump

La machine à signer est un angle d’attaque régulièrement employé par Donald Trump pour tenter de discréditer son prédécesseur Joe Biden et réduire à néant ses décisions. Il s’agit d’un automate équipé d’un stylo qui permet de reproduire la signature d’un individu, préalablement enregistrée. Cet appareil est utilisé par le gouvernement américain mais aussi par des entreprises pour signer des documents en grand nombre.

Dénonçant « l’un des plus gros scandales » de l’histoire américaine, le milliardaire républicain soutient, sans avancer de preuves, que des collaborateurs de Joe Biden utilisaient la machine à signer pour signer des textes qu’il n’avait pas approuvés. « Les gauchistes cinglés qui entouraient Biden (…) lui ont retiré la présidence », a écrit Donald Trump sur Truth Social, assurant que « les personnes qui ont utilisé la machine à signer l’ont fait illégalement ». « Joe Biden n’a pas été impliqué dans le processus de la machine à signer et, s’il dit qu’il l’a été, il sera poursuivi pour parjure », a-t-il menacé.

Donald Trump avait déjà ordonné en juin le lancement d’une enquête contre l’entourage de l’ancien président, accusé d’avoir « comploté » pour masquer son déclin et usurper son pouvoir. Joe Biden avait alors dénoncé des allégations « ridicules et fausses ».

E.R. avec AFP

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