Convention hip-hop, opérette, musique balinaise… Une sélection de concerts et festivals

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LA LISTE DE LA MATINALE

L’équipe de la rubrique Musiques a sélectionné des concerts et festivals prévus courant mars dans diverses villes. Du rap, de la chanson brésilienne, un conte symphonique, du jazz, un spectacle de musique, danse et récit venu de Bali, de l’opéra, un récital de théorbe, instrument à cordes, un festival consacré à la guitare…

Parité et personnes LGBT à la première convention du hip-hop

L2P Convention à La Place, Paris 1er. Du 8 au 11 mars.

La culture hip-hop n’avait pas encore sa convention, qui comme le MaMA Festival pour les musiques actuelles, fait rencontrer les professionnels et le public. La L2P Convention, qui se tient à La Place, aux Halles, a trouvé cette année son rythme de croisière. Dès son ouverture, le 8 mars, à 16 heures, elle propose des conférences très ciblées et gratuites, « Tout le monde veut percer, quels métiers possibles dans le rap en 2023 ? » ou bien encore le 11 mars, à 14 h 30, « Rap et justice, la liberté d’expression sous protection et sous surveillance ».

Comme la parité est de mise à La Place, centre culturel hip-hop en partie financé par la Ville de Paris, les master class sont tour à tour consacrées à la patronne de la maison de disques Epic, Pauline Duarte, et au boss du rap français depuis la sortie du disque Les Princes de la Ville en 2000, Rim-K. La convention s’ouvre aussi aux personnes LGBT avec une conférence sur leur construction dans le milieu de la danse hip-hop. Plus d’une trentaine de conférences sont programmées ainsi que des concerts comme le premier passage sur scène des rappeuses de la compilation produite par A2H, réunissant les jeunes artistes Angie, Anglade, Ash to the Eye, Beeby. Autre temps fort, la présentation de l’équipe de France de breaking aux Jeux olympiques. La L2P se déplacera alors au Musée d’Orsay. St. B.

L2P Convention à La Place, 1er étage de La Canopée aux Halles, Paris 1er. Du 8 au 11 mars.

Un conte symphonique teinté d’environnementalisme

« L’Ile des Jamais Trop Tard », Théâtre national de Bretagne, à Rennes, le 10 mars, et à La Seine Musicale de Boulogne-Billancourt, le 12 mars.

Création destinée au jeune public avec l’ambition de le sensibiliser à la question du réchauffement climatique, L’Ile des Jamais Trop Tard repose sur une histoire conçue par Stéphane Michalka et prend la forme d’un conte symphonique développé dans deux dimensions.

Une dimension musicale, avec la présence de la pianiste Vanessa Wagner au cœur d’une partition commandée par l’Orchestre national de Bretagne à Sarah Lianne Lewis, jeune compositrice galloise, et dirigée par son compatriote Grant Llewellyn. Et une dimension dramatique, avec l’intervention d’une récitante, Céline Milliat-Baumgartner, dans la mise en scène de Julie-Anne Roth. Point de départ de cette réflexion environnementale, le kelp, une algue géante indispensable à l’écosystème sous-marin qui aurait pu inspirer un autre titre, plus direct, à cette entreprise aux fondements musicaux anglo-saxons : « Help ! ». P. Gi

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