mardi, décembre 23

  • Emmanuel Macron a annoncé mercredi qu’il prononcerait début 2026 un discours sur la doctrine nucléaire française.
  • Celle-ci est en cours d' »actualisation », a déclaré le président français au média allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung ».
  • Le chef de l’État s’était déjà dit « prêt à ouvrir une discussion » avec d’autres pays de l’UE.

Un discours « début 2026 » sur la doctrine nucléaire française.  Emmanuel Macron en a fait l’annonce, mercredi 1er octobre, à la toute fin de son entretien au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

« Je travaille actuellement à l’actualisation de notre doctrine et je souhaite poursuivre l’approfondissement de notre dialogue stratégique avec les Européens qui le souhaitent. Il existe de toute façon une dimension européenne depuis 1962 », a indiqué le président français, en déplacement à Copenhague (Danemark) pour un Conseil européen informel. 

Emmanuel Macron avait déjà ouvert le débat en mai

La France étant le seul pays de l’Union européenne à être doté de la bombe atomique, la possibilité de faire bénéficier d’autres pays européens de la dissuasion nucléaire française s’est posée avec insistance ces derniers mois face à leur crainte de ne plus pouvoir compter sur le parapluie américain à l’avenir. 

Le dirigeant allemand Friedrich Merz s’est notamment dit demandeur d’un débat sur une telle évolution depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « Répondant à l’appel historique du futur chancelier allemand, j’ai décidé d’ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen », avait déjà déclaré Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai dernier. 

« Si les Européens veulent rester libres, ils doivent se mettre en situation de s’armer, d’être solidaires et de dissuader », avait ajouté le chef de l’État, précisant que « la décision finale reviendra toujours au président de la République, chef des Armées ».

Le président français participera à un sommet de la Communauté politique européenne, jeudi 2 octobre, puis se rendra vendredi à Sarrebruck pour la Journée de l’unité allemande, 35 ans après la Réunification, en présence du chancelier Friedrich Merz.

Victor GAUTIER

Share.
Exit mobile version