Face aux tarifs de stationnement souvent élevés ou au manque de place près des gares, des conducteurs stationnent n’importe où.
À Aix-en-Provence, cela a pris de telles proportions que la police a décidé de sévir.
Une équipe de TF1 s’est rendue sur place.
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Le 13H
De nombreuses voitures garées sur le trottoir, ou pire, à la sortie d’une voie rapide. À la gare TGV d’Aix-en-Provence, le stationnement sauvage est un sport national. « Il n’y a pas de place, on fait le tour trois fois, on se retrouve là, témoigne, dans le reportage du JT de TF1 ci-dessus, un conducteur venu chercher le passager d’un train. Du coup, je reste dans la bagnole et quand il m’appelle, je le récupère au dépose-minute« .
Les parkings sont souvent complets, conséquence, les voitures peuvent rester ici un bon moment. Face à notre caméra, un homme vient récupérer son véhicule après trois jours d’absence. « C’est hors de prix, on ne peut pas se permettre de payer les billets plus 65 euros de parking« , justifie-t-il. À la borne, les tarifs affichés sont effectivement très élevés, le parking le plus cher est à 24 euros la journée, même si en s’éloignant un peu, c’est 7 euros moins cher. À ce rythme, la facture devient très vite salée. « Environ 400 euros par mois de parking, parce que je monte hebdomadairement entre Paris et ici« , assure un voyageur qui sort de la gare au volant de sa voiture. « Les tarifs sont assez élevés, mais c’est un service qui est rendu« , estime un autre.
« C’est un peu la loi de la jungle »
Notre équipe était déjà venue filmer les lieux il y a un an, et c’était déjà l’anarchie . Une situation qui met en danger piétons et automobilistes. « On n’est pas visibles, il y a des virages, donc il y a des voitures qui arrivent très vite et effectivement, il faut faire super gaffe« , témoigne un homme qui marche près des véhicules stationnés anarchiquement. « Le risque, c’est de se faire faucher par une voiture avec des valises, avec des enfants, des poussettes, dit une autre. Enfin, ce n’est pas normal qu’une gare comme Aix-TGV n’ait pas un parking un peu plus facile d’accès« .
Face à ce problème, la police a décidé de durcir le ton. Depuis septembre, les forces de l’ordre verbalisent tous les véhicules d’une amende de 135 euros. Les plus gênants sont mis en fourrière. Mais certains continuent de prendre le risque, car les policiers ne contrôlent qu’une fois par semaine. « La situation doit changer, on ne peut plus laisser perdurer une situation comme ici, parce que vous voyez que c’est quand même une forme d’anarchie, souligne auprès de TF1 le commissaire Joël Groisne, C’est très insécurisant de circuler sur le secteur parce que vous avez des véhicules partout, c’est un peu la loi de la jungle en fait« .
Victime de son succès, la gare accueille chaque année près de 4 millions de voyageurs. Un nouveau parking est à l’étude, mais il ne devrait pas voir le jour avant 2027.