lundi, novembre 25

Notre voisinage cosmique est le théâtre de phénomènes bien plus violents que ce que la contemplation d’un ciel étoilé ne peut laisser suspecter. C’est en tout cas ce que suggère la détection d’électrons et de positrons cosmiques d’une énergie record par la collaboration internationale H.E.S.S. qui opère un complexe de cinq télescopes en Namibie.

« Ces particules sont 400 fois plus énergétiques que les électrons produits par le plus puissant accélérateur jamais construit par l’homme, et 40 fois plus que les électrons les plus énergétiques détectés jusqu’ici dans l’espace par le détecteur de particules AMS, arrimé à la Station spatiale internationale », révèle Mathieu de Naurois, directeur de recherche au CNRS et directeur adjoint de la collaboration H.E.S.S.

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Parmi ces particules figurent aussi des positrons, les « doubles » positifs des électrons. « On ne peut pas les distinguer des électrons car ils se comportent exactement pareil dans l’atmosphère. La seule chose qui les différencie, c’est qu’ils ont une charge opposée », précise ce professeur associé à l’École polytechnique. Les données des satellites montrent toutefois qu’ils sont « au moins 100 fois plus rares que les électrons » dans ce type de rayonnement cosmique.

Des électrons comme des « marins ivres »

Plus surprenant encore : ces particules très énergétiques proviennent de notre voisinage cosmique. En e […] Lire la suite

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