vendredi, septembre 20

Au moins 23 personnes ont perdu la vie après le passage de la tempête Boris sur l’Europe centrale et les quatre jours de pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations historiques en Roumanie, en République tchèque, en Pologne, en Autriche et dans certaines parties de l’Allemagne. Les dégâts sont considérables : des maisons, des infrastructures, des champs agricoles ont été détruits. Mais le déluge a également eu de lourdes conséquences pour la faune sauvage, notamment pour les oiseaux migrateurs, comme les hirondelles.

Dans le sud de l’Allemagne, le téléphone de la fédération bavaroise pour la protection des oiseaux ne cesse de sonner. « Nous avons reçu des informations de toute la Bavière faisant état d’hirondelles mortes trouvées dans la rue », raconte Markus Erlwein, le porte-parole de la fédération.

« Et beaucoup d’autres personnes nous ont appelés pour amener des hirondelles encore vivantes, mais épuisées dans nos centres de soins. Dans notre centre principal, nous en avons reçu plus d’une centaine. Mais plusieurs centaines d’autres ont été signalées par nos bénévoles », ajoute-t-il.

Les hirondelles étaient en pleine migration quand Boris s’est refermé sur elles

Les hirondelles étaient en pleine migration des pays du nord de l’Europe vers l’Afrique où elles passent l’hiver, quand le piège de la tempête Boris s’est renfermé sur elles. « Les hirondelles ne peuvent se nourrir qu’en vol. Elles mangent exclusivement des insectes volants », explique Markus Erlwein.

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