mercredi, janvier 8

POLITIQUE – « Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. » Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa désapprobation ce mardi 7 janvier au soir alors que des rassemblements ont été organisés dans plusieurs villes de France en réaction à la mort du fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen.

Mort de Jean-Marie Le Pen : la gauche veut continuer de lutter contre ses idées

Retweetant des images de BFMTV montrant des manifestants sabrant le champagne place de la République à Paris, Bruno Retailleau a fustigé : « La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses. »

Un peu plus tôt dans la journée, il avait publié un message sur le même réseau social en réaction à son décès : « Aujourd’hui, une page de l’histoire politique française se tourne. Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir de Jean Marie Le Pen, il aura incontestablement marqué son époque. J’adresse toutes mes condoléances à Marine Le Pen et à ses proches. »

Le leader d’extrême droite est décédé à 96 ans, dans un établissement où il avait été admis il y a plusieurs semaines. Figure controversée, c’est notamment par la création de son parti en 1972 (devenu Rassemblement national) que l’extrême droite s’est retrouvée au centre du jeu politique français.

Feux d’artifice et champagne

Alors dès l’annonce de son décès, un appel pour un « apéro géant » à Paris a été lancé sur les réseaux sociaux. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes. « Ce sale raciste est mort », était-il écrit sur une pancarte, tandis que la foule a scandé « La jeunesse emmerde le Front national ».

Et il n’y a pas qu’à Paris que des manifestants sont sortis dans la rue. À Lyon, 600 personnes se sont réunies à l’initiative de l’ultragauche vers 19 heures dans le centre-ville selon la préfecture. Des feux d’artifice ont été tirés comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous publiées par le site Actu.fr sur X.

À Marseille aussi, entre 200 à 300 personnes se sont retrouvées sur le Vieux-Port selon des journalistes de l’AFP sur place. L’ambiance était aussi festive, entre bouteilles de champagne, petits chapeaux de fête et une pancarte : « Enfin ».

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