mardi, mars 25

Quelques dizaines de milliers de personnes ont défilé en France samedi 22 mars contre le racisme et l’extrême droite, une mobilisation mise sous le feu des projecteurs cette année par la polémique autour de l’affiche LFI présumée antisémite à l’effigie de Cyril Hanouna.

À Marseille, quelque 3 300 personnes selon la police ont défilé en brandissant des pancartes « contre l’islamophobie d’État », « Tesla is the new swastika », (croix gammée, NDLR), « plus d’amour, moins de Zemmour. » Dans le cortège, émaillé de drapeaux palestiniens, de nombreux jeunes dont Inès Frehaut, en terminale, qui participe à sa première manifestation. « Quand on voit les propos de Bruno Retailleau sur l’islam, l’Algérie, le port du voile, c’est grave ! », lance-t-elle.

Beaucoup de jeunes également dans les 2 600 manifestants comptés par la police à Lille. Timeo Daramos, lycéen en première issu de l’immigration portugaise, porte une pancarte « Le fascisme n’est pas un détail de l’Histoire ». « Si on ne fait rien, on va se faire manger », craint-il.

À Paris, plusieurs milliers de personnes sont parties depuis la place de la République vers la Nation. « L’Amérique glisse vers le fascisme. Nous avons besoin de manifestations comme ça aux États-Unis », a plaidé Ann, une Américaine de 55 ans.

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