- De violents orages ont balayé l’ouest de la France dans la nuit de vendredi à samedi.
- Parmi les régions les plus touchées, il y a la Normandie, où se sont formées des « supercellules ».
- Ce samedi matin, les dégâts sont visibles partout, comme l’a constaté le JT de TF1.
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Tempêtes, orages, inondations… la météo s’emballe en France
Comme l’avait prévu Météo-France, de violents orages ont balayé la Normandie vendredi 13 juin en fin d’après-midi. Au-dessus de Rouen (Seine-Maritime), l’un d’eux a provoqué des rafales à 123 km/h, un record. Et en l’espace d’une soirée, 11.000 impacts de foudre ont frappé la région.
Cet épisode orageux a débuté vers 18h, avec d’abord, de la pluie en abondance. Par endroits, 50 mm sont tombés en très peu de temps. Puis, la grêle, parfois de la taille d’une balle de golf, s’est abattue en abondance.
La grêle a causé de nombreux dégâts
Conséquence, ce samedi matin, les dégâts sont encore visibles partout. Comme à Condé-en-Normandie (Calvados) où des lampadaires ont été détruits. Tandis que des volets et des toitures ont été transpercés. « L’électricité a disjoncté, les murs sont trempés, un meuble de cuisine s’est décroché »
, détaille une habitante dans le reportage ci-dessus.
Un peu plus loin, dans une usine de fabrique de fils, les salariés ont déblayé toute la nuit, car le toit n’a pas résisté. Il s’est gorgé d’eau et s’est effondré par endroits. « Il fallait absolument relancer les cycles de production le plus tôt possible. Et grâce aux efforts des salariés, on a pu le faire »,
se félicite Benjamin Anin, directeur de l’entreprise Filix.
Je n’ai que 38 ans, mais c’est jamais arrivé à ce point-là.
Je n’ai que 38 ans, mais c’est jamais arrivé à ce point-là.
David, un habitant de Landisacq
À Landisacq (Orne) c’est la grêle qui a fait le plus de dégâts. La voiture de David est criblée d’impacts. « C’est des choses qu’on n’a jamais vues dans le coin. C’est jamais arrivé. Je n’ai que 38 ans, mais c’est jamais arrivé à ce point-là. C’est déjà galère dans l’année d’arriver à s’acheter un véhicule, donc on va essayer de faire comme on peut »,
déplore-t-il.
Aux abords de la commune, les champs d’Isabelle ont été frappés de plein fouet, avec douze hectares de jeunes pousses de maïs détruits. « C’est l’alimentation qu’on aura en moins pour nos bêtes cet hiver. C’est quand même des coûts. Ça coûte très cher de faire du maïs »,
avance-t-elle. L’agricultrice estime les dégâts sur ses parcelles à 25.000 euros.
Un peu partout, ce samedi matin, les pompiers ont continué de sécuriser les bâtiments. Au total, ils auront réalisé plus d’une centaine d’interventions dans la région.