samedi, octobre 5

Au Japon, deux cas d’agressions sexuelles commises récemment par des soldats américains près de la base d’Okinawa ont relancé le débat sur la présence de troupes des États-Unis sur l’île au positionnement stratégique. La nouvelle de l’arrestation de deux militaires a de nouveau fait surgir le sentiment d’hostilité d’une partie de la population envers les soldats américains. Une tension qui a poussé l’ambassadeur des États-Unis sur place à exprimer ses regrets ce samedi 6 juillet dans la gestion de ces cas d’agressions sexuelles.

« Nous devons faire mieux ». La sortie de Rahm Emanuel l’ambassadeur des États-Unis au Japon était attendue. S’il a reconnu que les protocoles d’éducation et d’entraînement des troupes ne fonctionnaient pas, cette déclaration pourrait se révéler insuffisante pour apaiser les esprits, car il n’a pas présenté ses excuses.

Pourtant, ces deux cas d’agressions sexuelles ont profondément choqué sur l’île d’Okinawa qui héberge la moitié des 50 000 troupes américaines présentes dans le pays. Un premier soldat a été arrêté en mars pour l’enlèvement et l’agression sexuelle d’une adolescente. Les procureurs de la région du sud du Japon ont mis en examen ce militaire, a révélé mardi 25 juin aux journalistes le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi. Circonstances aggravantes, selon les médias locaux, l’homme âgé de 25 ans savait que l’adolescente avait moins de 16 ans, l’âge du consentement au Japon. Deux mois plus tard, un Marine a aussi été appréhendé pour tentative de viol.

Lire la suite sur RFI

Partager
Exit mobile version