Le prix de votre contrat d’assurance ne cesse d’augmenter d’année en année.
Pour certains ménages français, il est même devenu difficile de continuer à s’assurer.
Dans Bonjour ! La Matinale TF1, Maud Descamps nous parle des assurances low cost qui arrivent sur le marché.
Suivez la couverture complète
Vie pratique
Chaque année, le prix des contrats d’assurance multirisque habitation augmente. Les risques liés au climat sont de plus en plus récurrents et la cotisation catastrophes naturelles passera de 12% à 20% dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Face à ces tarifs qui ne cessent d’augmenter, il devient difficile pour certains foyers de continuer à s’assurer. C’est la raison pour laquelle les assurances « low cost » débarquent sur le marché. Maud Descamps nous explique de quoi il s’agit dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre).
Les assurances low cost ont le vent en poupe
L’assurance multirisque habitation est une dépense nécessaire puisque obligatoire. Cependant, chaque année, elle ne fait qu’augmenter. La raison ? La surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles. Au premier semestre 2024, le prix moyen d’une assurance habitation était de 134 € et il va continuer à augmenter les prochaines années. Un coût de plus en plus difficile pour les foyers.
Les assurances low cost, seraient-elles donc la réponse pour les ménages qui ne parviennent plus à suivre les hausses constantes des tarifs des assurances habitations ? Face à cette augmentation, des assurances proposent désormais des offres « low cost », en plus des offres classiques. Un peu comme les néobanques, elles n’ont pas d’agences physiques coûteuses, mais des services en ligne. De manière générale, on estime que l’on paie autour de dix euros par mois pour un appartement et vingt euros pour une maison. Avec une assurance low cost, vous payez en moyenne six euros.
Des précautions à prendre avant de choisir une offre d’assurance low cost
Toutefois, il faut savoir qu’avec ces assurances à bas coût, vous bénéficiez du minimum de garanties : dégâts des eaux, incendies, responsabilité civile. En revanche, si vous souhaitez élargir les garanties et les risques couverts, il faudra sortir le chéquier. En effet, la protection des objets de valeur, du mobilier, les bris de glace, ou encore le vandalisme et les dommages électriques sont exclus de ces contrats, mais disponibles en option supplémentaire moyennant paiement. Pour Arthur Martiano, directeur général du comparateur et courtier LeLynx.fr, interrogé par nos confrères du Télégramme, ce sont « des paramètres que vous pouvez ajuster pour adapter le prix« . Alexandre Hanence, consultant du cabinet Bartle ajoute : « Le plus dur pour les assureurs, c’est d’afficher un prix attractif sans vider les contrats de leur substance« .
Certes, ces contrats low cost sont en général 50 % moins chers que les offres classiques. Néanmoins, il est important de bien identifier ses besoins. En effet, si un client se retrouve à ajouter une dizaine d’options supplémentaires, le contrat coûtera alors plus cher que l’offre classique. Un conseil : n’hésitez pas à utiliser des comparateurs en ligne pour vraiment voir quelle est l’offre qui correspond le mieux.