mercredi, décembre 17
Sébastien Lecornu s’entretient avec la ministre  de l’agriculture, Annie Genevard, avant la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, le 16 décembre 2025.

La crise est devenue l’affaire de Matignon. A la nuit tombée, mardi 16 décembre, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, munie de quelques précisions, a exposé solennellement le plan de bataille de l’exécutif pour éradiquer la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) qui sévit dans les élevages du Sud-Ouest depuis la mi-octobre. Après avoir évoqué l’objectif de 1 million de bovins vaccinés, elle table désormais sur la vaccination prochaine de 750 000 animaux dans cette zone, en plus du million de bovins déjà vaccinés sur le territoire national. Annie Genevard s’est engagée à ce que les 1 000 exploitations de l’Ariège aient obtenu leur couverture vaccinale d’ici au 31 décembre.

La ministre a aussi annoncé le décaissement de 10 millions d’euros dans un fonds de soutien pour les petits éleveurs. Mais le cœur de la stratégie sanitaire du gouvernement, soit l’abattage systématique des troupeaux contaminés, dès le premier cas détecté de DNC, couplé à une vaccination territorialisée, demeure intact. Sans rien sacrifier de son protocole sanitaire, qu’il juge suffisamment étayé par la science, le gouvernement Lecornu cherche à sortir de la confrontation dans laquelle il est installé avec une partie du monde agricole.

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