samedi, octobre 5

Les ruches françaises sont à la peine en ce début d’été.
En raison d’un printemps froid et pluvieux, il y a moins de pollen à butiner.
Et pour les prochaines semaines, certains apiculteurs comptent beaucoup sur la transhumance de leurs colonies.

Le stand de miel de la famille Coche semble bien fourni au marché de Nancy. Mais ils ont quand même dû augmenter leurs prix, faute d’une quantité suffisante à proposer. Heureusement, les clients restent fidèles, comme ils l’affirment dans le reportage de TF1 ci-dessus. Pourtant, les apiculteurs ne ménagent pas leurs efforts pour sauver cette récolte 2024. Et ça commence en ce moment, au lever du jour, quand les abeilles sont encore endormies.

Des prairies aux forêts

Les colonies vont être déplacées dans une autre zone en ce début d’été : c’est ce qu’on appelle la transhumance des abeilles. Les ruches de la famille Coche vont donc parcourir 70 kilomètres par la route, pour passer des prairies autour de Nancy aux forêts des Vosges, avec l’espoir d’y trouver… des pucerons sur les sapins. L’excrément de ces insectes produit en effet un miellat, que les abeilles savent transformer en miel.

Avec une météo toujours sans chaleur et pluvieuse, les récoltes d’été démarrent timidement. Pas de quoi rassurer les apiculteurs après un printemps déjà difficile. Et partout, dans le Grand Est, les apiculteurs font le même constat. La famille Lehr est en train d’extraire le premier miel de forêt de la saison. Il est de qualité, mais encore trop limité en quantité. 


La rédaction de TF1info | Reportage : Vincent Dietsch, Elias Hassani, Christophe Hanesse

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