mardi, mai 21

Certaines charges de la vie quotidienne sont déductibles de vos revenus imposables ou vous permettent de bénéficier d’un avantage accordé sous forme de réduction ou de crédit d’impôt. N’oubliez pas de les déclarer !

Les frais de garde des jeunes enfants

Les parents qui ont fait garder leurs enfants de moins de 6 ans chez une assistante maternelle ou dans une structure collective (crèche, garderie, centre de loisirs…) peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt. Il correspond à la moitié de leurs frais (salaires plus charges sociales ou facture réglée à l’organisme prestataire) après déduction des différentes aides perçues. Leurs dépenses sont retenues dans la limite de 3 500 euros par enfant (1 750 euros pour les enfants en résidence alternée), soit un crédit d’impôt maximum de 1 750 euros, même si l’enfant n’a été gardé qu’une partie de l’année.

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Les frais de scolarité

Les parents dont les enfants ont poursuivi des études secondaires ou supérieures bénéficient d’une réduction d’impôt forfaitaire : 61 euros pour un collégien, 153 euros pour un lycéen et 183 euros pour un enfant dans le supérieur. Cet avantage n’est pas accordé automatiquement, il faut penser à indiquer le nombre d’enfants dans chaque catégorie d’établissement, cases 7EA à 7EG.

L’emploi d’un salarié à domicile

Les contribuables qui ont employé une ou plusieurs personnes à leur domicile peuvent également prétendre à un crédit d’impôt égal à la moitié de leurs dépenses : salaire plus charges sociales en cas d’emploi en direct ou facture réglée à l’organisme prestataire. Leurs dépenses sont retenues dans la limite de 12 000 euros par an. Ce plafond est majoré de 1 500 euros par enfant à charge et par membre du foyer fiscal de plus de 65 ans, sans pouvoir dépasser 15 000 euros. S’ils ont employé pour la première fois en 2023 un salarié en direct (sans passer par les services d’un organisme prestataire de services à la personne), ce plafond est majoré de 3 000 euros et il est porté à 20 000 euros, sans aucune majoration possible, en cas d’invalidité ou de handicap d’un des membres du foyer fiscal ou d’une personne à charge.

Les pensions alimentaires

Les pensions alimentaires versées pour un enfant mineur sont déductibles en totalité, même si leur versement n’a pas été prévu par un jugement, dès lors que leur montant est raisonnable. L’aide apportée à un enfant majeur dans le besoin (étudiant, chômeur non indemnisé…) est également déductible, quel que soit son âge. Mais le montant déductible est plafonné : 6 674 euros pour un enfant célibataire ; 13 348 euros s’il a lui-même des enfants à charge, quel que soit leur nombre, ou s’il est marié ou pacsé et que ses beaux-parents n’apportent aucune aide au couple.

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