mardi, décembre 16

  • Deux enfants sont morts lundi dans l’explosion d’un immeuble à Trévoux, dans l’Ain.
  • Treize personnes ont par ailleurs été blessées et prises en charge.
  • Si la piste d’une explosion de gaz est évoquée, elle n’a pas encore été confirmée.

Deux enfants en bas âge sont décédés ce lundi soir dans une explosion survenue dans un immeuble d’habitation à Trévoux (Ain), dans l’Ain, qui a également fait plus d’une dizaine de blessés. L’explosion s’est produite vers 17h30 au rez-de-chaussée d’un bâtiment de quatre étages, dans cette ville de 6.900 habitants située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon.

La déflagration a été si forte que les vitres de deux établissements scolaires à proximité ont été soufflées. « Un important périmètre de sécurité a été mis en place pour permettre aux pompiers de faire leur travail », explique la journaliste de TF1-LCI Camille Lepape, dans la vidéo en tête de cet article. Notre équipe n’a donc pas pu accéder au site, mais a enregistré plusieurs témoignages de riverains, bouleversés par le drame. 

« C’était le chaos »

« On sentait le gaz, il y avait de la fumée, des débris partout », raconte un homme, « c’était le chaos, c’était vraiment le chaos ». Une femme semble encore sous le choc : « J’étais chez moi, j’ai entendu un bruit épouvantable, j’ai cru que c’était un avion qui tombait », décrit-elle. 

Deux lycéennes ont également raconté la scène. « Moi j’étais dans le lycée, à un moment il y a eu un gros boom, comme une explosion. Ça a fait tout trembler, je crois qu’il y a des vitres du lycée qui se sont cassées, le lycée a été évacué par tout le monde (…) », témoigne l’une d’elles au micro de LCI.

Les causes de l’explosion sont encore indéterminées. Une camionnette d’intervention « urgence gaz » a été vue sur les lieux par l’AFP, mais l’hypothèse d’une fuite de gaz n’a pas pu être corroborée dans l’immédiat. Environ 70 personnes vivaient dans ce bâtiment, et le bilan de deux enfants tués et d’une trentaine de blessés est provisoire. 

« Les pompiers sont toujours à pied d’œuvre » et « des équipes cynophiles recherchent d’autres potentielles victimes » dans les débris, a déclaré la préfète de l’Ain, Chantal Mauchet, qui s’est rendue sur place. Le maire, Marc Péchoux, a annoncé avoir activé un « plan communal de sauvegarde ». Près de 50 des habitants de l’immeuble soufflé par l’explosion seront hébergés dans un gymnase pour la nuit. 

F.Se avec AFP

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