samedi, décembre 6
Jackie Chan (Wong Tak Chung) dans « The Shadow’s Edge », de Larry Yang.

L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS

En activité depuis le début des années 1970, aussi à bien Hongkong qu’aux Etats-Unis, Jackie Chan a réussi à s’imposer, dans le cinéma de kung-fu, comme la seule star comparable, par sa large popularité, à son aîné Bruce Lee (d’autant plus légendaire que ce dernier est mort brutalement en 1973, à 32 ans). Alors que le second affectionnait les poses affectées, Chan, tout aussi acrobatique et dingo dans ses cascades, y a instillé une part de clownerie – un peu à la manière d’un Belmondo kung-fu, comparé au Delon du genre qu’était plutôt Bruce Lee.

Lire la rencontre (en 2004) : Article réservé à nos abonnés Jackie Chan, le pauvre cascadeur devenu étoile

A 71 ans, Jackie Chan est un homme d’affaires prospère, qui n’a pas déserté les plateaux, même si son rayonnement a culminé auprès du jeune public des années 1980-1990. Lorsqu’une franchise emblématique de cette période, Karaté Kid, ressuscite au XXIe siècle (deux nouveaux volets en 2010 et en 2025), il est en la naturelle guest star. S’il est sans doute plus méconnu parmi les générations suivantes (tout au moins en Occident), elles ont consacré des classiques du manga et de l’anime japonais qui se sont inspirés de sa capacité à conjuguer arts martiaux et comiques : Dragon Ball, Naruto ou One Piece.

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