samedi, septembre 21

La vitamine K est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme, favorise une coagulation normale du sang et encourage le processus de calcification des os.
Même si les bactéries de la flore intestinale produisent de la vitamine K, cela est insuffisant : c’est pourquoi il faut veiller à ce que notre alimentation en contienne.
S’il est rare pour un adulte en bonne santé de faire des carences en vitamine K, il est très important de veiller à ce que les nouveaux-nés en reçoivent dès la naissance.

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Bien dans son corps, bien dans sa tête

Moins connue que ses consœurs A, C ou D, la vitamine K est pourtant tout aussi essentielle au bon fonctionnement du corps humain ! Contrairement au bêta-carotène (vitamine A), la vitamine K est fabriquée par l’organisme, via les bactéries de la flore intestinale. Cependant, la quantité produite par le corps n’est pas suffisante et doit être complétée grâce à une alimentation adaptée. 

Qu’est-ce que la vitamine K ?

Tout comme les A, D et E, la vitamine K appartient au groupe des vitamines liposolubles, c’est-à-dire qu’elle peut être stockée dans le tissu adipeux et dans le foie. Cette dernière existe sous deux formes : la phylloquinone (K1) ou les ménaquinones (K2), et elle peut être produite grâce à des micro-organismes (bactéries) qui la synthétisent ainsi que grâce à l’absorption de certains aliments en contenant. Son nom provient de l’allemand Koagulation, car l’une de ses principales propriétés est de favoriser une coagulation normale, limitant ainsi les risques d’hémorragies. Mais son rôle ne se limite pas à ça ! En effet, sous sa forme K2, la vitamine K permet de fixer le calcium sur les os, en encourageant la production d’ostéocalcine, la protéine participant à la calcification des os.

Dans quels aliments trouve-t-on de la vitamine K ?

Si le corps produit de la vitamine K, il faut également adapter notre alimentation afin de respecter la dose nécessaire de phylloquinone et de ménaquinones au bon fonctionnement de notre corps. Cependant, seul un nombre restreint d’aliments contient de la vitamine K. La K1 est stockée dans les végétaux comme les épinards, les algues, les diverses variétés de choux comme les choux de Bruxelles, le chou vert et le chou-fleur, mais aussi dans les abricots, les carottes, les petits pois, les poires ou encore l’huile de soja ou de colza. Concernant la vitamine K2, on la retrouve majoritairement dans les foies d’animaux, le miso ainsi que dans les aliments laitiers fermentés. Sachez également que la vitamine K, quelle que soit sa forme, est sensible à la lumière, à l’air et au milieu alcalin, mais qu’elle résiste très bien à la chaleur de cuisson.

Les carences en vitamine K : différentes causes

Une carence en vitamine K est généralement due à une malabsorption des graisses qui elle-même résulte de plusieurs causes : obstruction biliaire, mucoviscidose, ou encore ablation d’une partie de l’intestin grêle… La carence se manifeste par une coagulation défectueuse et augmente ainsi les risques hémorragiques. Si c’est votre cas, sachez que certains antibiotiques ou la prise massive de vitamine E associés à une insuffisance hépatique augmentent le risque d’hémorragie. Mais pas de panique : chez l’adulte en bonne santé, la carence en vitamine K alimentaire est extrêmement rare ! Cependant, elle est plus fréquente chez le nouveau-né pour plusieurs raisons. En effet, dans les premiers jours d’un bébé, son foie est trop immature pour permettre la synthèse de prothrombine. De plus, le lait maternel est relativement pauvre en vitamine K. Enfin, sachez que le tube digestif du nourrisson est stérile durant ses premiers jours. Les nouveau-nés peuvent recevoir la vitamine K de deux façons : par une seule injection dans la cuisse, dans les six heures suivant sa naissance, ou via trois doses administrées par voie orale : lors de la première tétée, à l’âge de 2 à 4 semaines et la dernière à l’âge de 6 à 8 semaines.


Zoe TEROUINARD pour TF1 INFO

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