Au cœur du camp d’Orkesh, plus d’une centaine de jeunes garçons de diverses nationalités – notamment des Français -, tentent de reconstruire leur vie. Il y a six ans, ils étaient arrêtés avec leurs parents, membres du groupe État islamique, lors de la prise par Forces démocratiques syriennes de Baghouz, le dernier bastion de Daesh en Syrie. Ces jeunes ont grandi dans un environnement marqué par le terrorisme. Aujourd’hui, des programmes de réhabilitation sont mis en place pour les préparer à leur rapatriement, tandis qu’ils luttent pour effacer les stigmates du passé et retrouver une vie de liberté.
Avec notre envoyé spécial à Orkesh, Mohamed Errami
Au total, 145 adolescents de 13 nationalités étrangères vivent dans le camp syrien d’Orkesh, confinés entre une cour extérieure pour faire du sport, des salles de classe et leurs dortoirs collectifs. Dans l’une de ces chambres, Ilyes, un Français d’une vingtaine d’années, est assis et dessine pour passer le temps.
Hamza, lui, est orphelin. À 23 ans, il a perdu ses deux parents dans les combats contre Daech à Baghouz, en Syrie. Livré à lui-même, le jeune homme originaire de Toulouse a été déplacé d’un camp à l’autre par les Kurdes, avant d’arriver au centre de déradicalisation d’Orkesh, il y a sept ans.
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