vendredi, octobre 25

Sept personnes ont été arrêtées cette semaine dans l’enquête pour cyberharcèlement contre Thomas Jolly.
Les profils des auteurs de ces menaces et ces injures contre le directeur artistique de Paris 2024 est très diversifié.
Il s’agit de six hommes de 22 à 79 ans et une femme de 57 ans, interpellés dans les Alpes-Maritimes et l’Hérault.

Les enquêteurs ont promis qu’ils iront « jusqu’au bout ». Une « première vague » d’interpellations a eu lieu mardi 22 et jeudi 24 octobre partout en France dans le cadre de l’enquête pour cyberharcèlement subi notamment par Thomas Jolly lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Les autorités ont interpellé sept individus, au profil très varié, dont le seul point commun est qu’ils ont tous participé à diffuser en ligne des messages haineux à l’encontre du directeur artistique de cette cérémonie.

Des profils « inquiétants »

D’après nos informations, il s’agit de six hommes et une femme. Les premiers sont nés en avril 1992 pour le plus jeune et en octobre 1945 pour le plus vieux. La femme à quant à elle 57 ans. Les accusés ont été interpellés et placés en garde à vue dans la région parisienne, d’autres par les policiers des Alpes-Maritimes et d’autres encore par les gendarmes de l’Hérault. Ils sont tous convoqués à l’audience du 5 mars 2025 devant la 17e chambre, spécialisée en matière de droit de la presse et de liberté d’expression. Ils y seront jugés pour des infractions de menaces de mort réitérées, cyberharcèlement et « injures aggravées (nouvelle fenêtre) en raison de l’orientation sexuelle ou de l’appartenance vraie ou supposée à une religion », a précisé le parquet de Paris au service police-justice de TF1/LCI.

Parmi eux, certains « ont des profils inquiétants », selon une source proche du dossier citée par l’AFP. L’un d’eux est même concerné comme un « professionnel de la haine ».

Globalement saluée par le public, la cérémonie d’ouverture des JO 2024 avait déclenché une polémique en ligne, notamment à cause de la « grande fête païenne » autour des « dieux de l’Olympe », interprétée comme une parodie de la Cène par les milieux ultra-conservateurs et d’extrême droite. Dans sa plainte, déposée le 31 juillet, Thomas Jolly dénonçait « être la cible, sur les réseaux sociaux, de menaces et d’injures à caractère homophobe ou antisémite », avait déclaré le parquet. À l’époque, une source proche de l’enquête confiait que « beaucoup » de ces messages de haine avaient été rédigés « en anglais ».

Pour rappel, « le cyberharcèlement consiste en des propos ou comportements répétés envers une personne ayant pour objet ou pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, soit par un auteur agissant de manière répétée, soit par plusieurs personnes successivement agissant en meute même en l’absence de concertation entre elles », comme le souligne le parquet de Paris. L’enquête dirigée par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) fin juillet a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH).


F.S. service police-justice de TF1/LCI

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