- Le président américain menace de demander la délocalisation de certaines rencontres du Mondial 2026 aux États-Unis.
- En cause ? Des « problèmes de sécurité », selon lui, ciblant des municipalités démocrates.
- Ce que n’a pas formellement exclu la Fifa, organisatrice de la compétition, ce mercredi.
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Le second mandat de Donald Trump
Le calendrier de la Coupe du monde 2026 va-t-il devoir être revu ? C’est en tout cas la menace que n’hésite plus à brandir le président américain, Donald Trump. Mardi 14 octobre, le locataire de la Maison Blanche a publiquement prévenu qu’il pourrait demander la délocalisation de certaines rencontres prévues dans des villes dirigées par les démocrates, invoquant des raisons de sécurité.
Si je pense qu’il y a un problème de sécurité…
Si je pense qu’il y a un problème de sécurité…
Donald Trump, président des États-Unis
« Si quelqu’un fait du mauvais travail et que je pense qu’il y a un problème de sécurité, j’appellerai Gianni
(Infantino, le président de la Fifa, ndlr), qui est formidable, et je dirai : déplaçons le
(match, ndlr) vers un autre endroit »
, a lancé Donald Trump. « Et il le fera très facilement. »
Des propos qui font référence au récent déploiement par l’administration Trump de la Garde nationale dans plusieurs villes dirigées par des opposants démocrates, contre l’avis des autorités locales. Washington argue que cette mesure était nécessaire pour lutter contre la criminalité et l’activisme de gauche.
Ce mercredi, la Fifa, dont le président Infantino a déjà rencontré Donald Trump à plusieurs reprises depuis son retour à la Maison Blanche, n’a pas complètement fermé la porte à une telle hypothèse. « La sécurité et la sûreté sont la priorité pour tout événement organisé par la Fifa à travers le monde »
, a réagi un porte-parole de l’instance. Or, « la sécurité et la sûreté relèvent évidemment de la responsabilité des gouvernements, qui décident de ce qui est dans l’intérêt de la sécurité publique »
.
« Nous espérons que chacune de nos 16 villes hôtes sera prête à accueillir avec succès les événements et à remplir toutes les conditions requises »
, a-t-il ajouté. Parmi les 16 villes hôtes, 11 se trouvent aux États-Unis, qui co-organisent la compétition avec le Canada et le Mexique. Et parmi ces 11 villes américaines, quatre sont dirigées par les démocrates : Boston, San Francisco, Seattle et Los Angeles. Au total, 27 rencontres sont prévues dans ces quatre villes, dont les trois matchs de poules des États-Unis et deux quarts de finale.




