dimanche, janvier 5

Apple est accusé d’avoir violé la confidentialité des données de ses utilisateurs.
Son assistant vocal, Siri, se serait activé de façon accidentelle, enregistrant des conversations privées.
L’entreprise a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à cette action lancée en 2019.

« Dis Siri, arrête d’écouter s’il te plait. » Consigne rarement entendue, mais sûrement utile. Ce jeudi 2 janvier, le géant Apple a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à une « class action » lancée il y a cinq ans. Les consommateurs américains à son origine accusent l’entreprise à la pomme d’avoir enregistré à leur insu leurs conversations privées via Siri. 

Des enregistrements « accidentels »

D’après le recours collectif déposé en 2019, cet assistant vocal notamment présent sur les iPhone pouvait être activé accidentellement et enregistrer des conversations privées sans aucun consentement. Ces fichiers auraient ensuite été transmis à des tiers. Les plaignants accusaient donc le géant technologique californien d’avoir violé la confidentialité des utilisateurs (nouvelle fenêtre)

Cinq ans après, l’entreprise reconnait donc que Siri a enregistré des conversations sans que les utilisateurs l’aient activé…. tout en refusant toute responsabilité. « Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumés », précise l’accord signé mardi (nouvelle fenêtre). Reste que le texte, qui doit encore être approuvé par la justice, exige que l’entreprise confirme qu’elle a bien supprimé ces enregistrements et qu’elle explique aux utilisateurs leurs choix en termes de stockage de données collectées par Siri, s’ils choisissent d’aider Apple à améliorer l’assistant vocal.

L’entreprise accepte par ailleurs de payer à chaque consommateur éligible, soit les clients américains ayant acheté un appareil Apple entre le 17 septembre 2014 et le 31 décembre 2024, 20 dollars par appareil. De quoi porter la somme totale à 95 millions de dollars. Une somme pharamineuse. Mais qui ne devrait pas peser bien lourd sur les comptes d’Apple, une des plus grandes capitalisations mondiales.


F.S.

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