dimanche, octobre 6

Avec la baisse de la consommation de viande, les œufs sont plébiscités par les Français.
Leur consommation a augmenté de 4,4% depuis le début de l’année 2024, avec des prix en baisse de 1,8%.
Les agriculteurs qui n’hésitent plus à investir dans des poulaillers, pour un bon complément de revenu.
Aujourd’hui, 99% des œufs vendus en France sont produits dans l’Hexagone.

Suivez la couverture complète

Inflation : les prix s’envolent

Yves-Marie est éleveur avicole en Bretagne. Son élevage compte des milliers de poules, comme on le voit dans le reportage du 20H ci-dessus. Il vient tout juste de doubler la capacité de son exploitation, passant de 15.000 à 30.000 pondeuses, qui produisent 27. 000 œufs par jour. Il a investi 800.000 € d’investissements pour répondre à une demande des consommateurs qui ne cesse d’augmenter : plus 4,4 % depuis le début de l’année, grâce à des prix en baisse de 1,8 %, Le marché est également dopé par la hausse du prix de la viande, qui a orienté les consommateurs vers d’autres sources de protéines.

Un Français consomme 224 œufs par an, un record sur les deux dernières décennies. « Chaque Français a consommé quatre œufs de plus en 2023, par rapport à 2022 », explique Yves-Marie au micro de TF1, « ça représente l’équivalent de la production de 700.000 poules sur le territoire national. Il faut que la production française soit capable de répondre à cette demande du consommateur ».

Aujourd’hui, 99 % des œufs vendus en France sont produits dans l’Hexagone . De nombreux agriculteurs se lancent dans cette filière, comme Géraldine, rencontrée par notre équipe qui a acquis son exploitation en Seine-et-Marne il y a trois ans. Ici, les bâtiments accueillent 12.000 poules élevées en plein air. Pour s’installer, tous les indicateurs étaient au vert. « Le fait que notre production soit écoulée, ça nous rassure », raconte Géraldine, « c’est aussi rassurant pour les banquiers qui nous ont suivis pour le financement de ces deux bâtiments »

La filière française veut poursuivre ses investissements, pour produire davantage et continuer de limiter les importations. « C’est 300 bâtiments d’élevage à construire dans les six ans qui viennent, et un investissement 300 millions d’euros », estime Loïc Coulombel, le vice-président du Comité national pour la promotion de l’œuf. Un effort qui permettra de conserver « notre autonomie et notre autosuffisance », selon lui. En France, plus de la moitié des œufs vendus en grande distribution sont issus d’élevages en plein air.


La rédaction de TF1info

Partager
Exit mobile version