Les deux appareils disposent de bons capteurs photo et se livrent un duel intéressant. C’est une bonne nouvelle, car cela n’a pas toujours été le cas sur le milieu de gamme.
Alors que Samsung opte pour un quadruple module, Nothing joue la simplicité en se contentant de deux. Le Sud-Coréen opte pour un grand-angle de 64 Mpx dont l’objectif ouvre à f/1,8 couplé à un ultra grand-angle de 12 Mpx (f/2,2). L’ensemble est complété par un deux capteurs macro et de profondeur de 5 Mpx chacun (f/2,4). Le Nothing Phone (1) embarque deux capteurs (grand-angle et ultra grand-angle) de 50 Mpx.
Ici encore, l’outsider se démarque. Sur le grand-angle, et bien que l’image du Galaxy A53 soit nette et détaillée, celle du Nothing Phone (1) est de meilleure qualité. Elle profite notamment d’une colorimétrie plus juste alors que celle de Samsung parait saturée. De nuit, les deux smartphones se défendent bien. Le Galaxy A53 5G conserve un bon niveau de détails, mais laisse apparaitre du bruit numérique. Nothing opte pour un lissage numérique assez doux, qui permet de livrer un résultat un peu moins précis, mais plus homogène.
Fait encore assez rare pour être souligné, les deux smartphones offrent de bons résultats sur l’ultra grand-angle. C’est du moins le cas quand la lumière est présente en abondance, ce qui permet de profiter de clichés nets et plutôt détaillés. Malgré sa définition moins élevée, le capteur de Samsung n’a pas à rougir et affiche même un meilleur piqué que son concurrent.
Ça se gâte forcément de nuit, où aucun des deux mobiles ne livre de résultats vraiment satisfaisants. Le cliché du Samsung est toutefois mieux exposé.
Nothing prend donc l’avantage grâce aux performances de son capteur principal, qui était déjà au coude à coude avec le Pixel 6a lors d’un précédent duel.