mardi, novembre 5

La Couronne espagnole en tremble encore. Deux jours après les altercations impliquant le couple royal dans l’épicentre du désastre de la « goutte froide » qui a ravagé le littoral valencien – et fait au moins 215 victimes –, on n’ose imaginer s’il était arrivé quelque chose de grave à Felipe VI, le chef de l’État, et à son épouse, la reine Letizia. Une certitude se dégage, avec la distance : à la « Zarzuela », le palais situé au nord-ouest de Madrid où réside le couple royal, on affirme que des groupuscules d’extrême droite s’étaient infiltrés sur le passage du monarque et avaient mis en péril son intégrité physique. La Maison Royale a laissé entendre qu’elle apportera tous les documents graphiques nécessaires pour en faire la preuve, dans le cadre d’un procès qui sera instruit par un tribunal de Torrent, commune valencienne proche de là où ont eu lieu les faits.

Dimanche 3 novembre, soucieux de se montrer proche des Espagnols qui souffrent des pires inondations de ce dernier demi-siècle dans le pays, le roi Felipe VI décide de se rendre au cœur du drame, à Paiporta, une commune d’environ 30 000 habitants proche de Valence où on déplore au moins 70 morts, des dizaines de disparus, et des dommages matériels incalculables : rien n’a résisté sur le passage d’un déluge d’eau qui s’était formé en amont, à la faveur d’une Dana (une dépression isolée à un niveau élevé) causant des déversements inédits de 500 à 600 litres par mètre carré. La visite du roi, accompag […] Lire la suite

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