samedi, octobre 5

On sait depuis longtemps qu’un vêtement dit plus que ce qu’il ne paraît être : les fashion weeks masculines, qui se sont déroulées en juin de Florence à Paris via Milan et présentant les collections pour l’été 2025, n’ont eu de cesse de donner du sens aux classiques du vestiaire, dans un exercice d’équilibre entre mode et usage.

D’un podium à l’autre, des coulisses aux rendez-vous avec les créateurs, Le Point a traqué pour vous ces détails qui signifient, ces pas de côté qui donnent de l’esprit aux essentiels et font conclure que la civilisation se joue aussi dans un col de céramique, le dessin d’un imprimé, un faux pli volontaire, une ceinture en trompe-l’œil ou un oiseau de maille qui soudain se pose avec poésie sur l’épaule d’un modèle. L’homme sait aussi être doux. C’est bien parfois de s’en souvenir…

Drôles d’oiseaux

Un oiseau sur l’épaule, chez J.W. Anderson.

Que s’est-il passé dans la tête d’un créateur pour que sa collection séduise dans l’instant et dans sa totalité ? C’est la question que l’on se posait à l’issue des deux défilés de Jonathan Anderson. Sans doute un mélange de maîtrise absolue et de liberté créative, comme cet oiseau de maille posé sur un pull aux allures de maison et baptisé Emile par le studio de J.W. Anderson, entre travail des formes et des couleurs – de l’éclat des jaunes et des verts d’immenses mailles-sculptures –, jeu des codes et explosion des frontières trop rigides – telle une dentelle soulignant le col V d’une maille.

À L […] Lire la suite

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