samedi, décembre 27
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, lors d’une réunion du mouvement, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 23 novembre 2025.

Dimanche 18 novembre 2018, Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Dix-huit mois après l’élection d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, qui a raté la marche du second tour à « 600 000 voix près », participe aux premières « rencontres nationales des quartiers populaires ». Aux acteurs de ces quartiers, il proclame : « Je n’ai pas peur, je n’ai pas honte de le dire : ce que vous voyez là, c’est la nouvelle France. » Ce jour-là, le leader de La France insoumise (LFI) vient d’étrenner un nouveau concept politique.

Depuis, le slogan a pris de l’ampleur dans le logiciel idéologique « insoumis ». En 2024, la campagne des européennes, marquée par la dénonciation de la guerre à Gaza par la juriste franco-palestinienne Rima Hassan, se clôt sur ce thème. « Cette nouvelle France, c’est nous, les bigarrés, les mélangés qui refusons absolument le venin qui leur permet de rester au pouvoir – la division du peuple par le racisme », carillonne Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Lyon, le 6 juin. Au soir du vote, il précise une géographie, celle des « grands ensembles urbains ».

Cette « nouvelle France », le leader « insoumis » compte en faire une arme dans la bataille contre l’extrême droite lors de l’élection présidentielle de 2027. « Il y a deux visions, celle de la droite et de l’extrême droite, qui conduit droit dans des affrontements ; face à cela, nous offrons une vision optimiste, positive de l’histoire en disant qu’il y a un débouché pacifique », assume l’eurodéputé LFI Younous Omarjee.

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