Selon le Ministère de la Santé, les virus de l’hiver menacent surtout les enfants, notamment la bronchiolite qui affecte 30 % des moins de deux ans chaque année.
Si votre enfant se trouve dans un état fébrile ou souffre d’une maladie contagieuse comme les oreillons ou la rougeole, un repos forcé à la maison s’impose.
En attendant que votre petit retourne à la crèche, chez son assistante maternelle ou à l’école, plusieurs solutions existent pour le garder.
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Réussir l’éducation de ses enfants
Faire appel à la famille, notamment aux grands-parents, reste le moyen le plus simple de continuer à travailler avec un enfant malade. Selon une étude Share publiée en 2024 sur la grand-parentalité en Europe, entre 50 et 60 % des grands-parents en France gardent leurs petits-enfants. Ils s’impliquent surtout dans la garde occasionnelle, souligne l’étude. Il s’agit de soutiens fiables en cas d’imprévus comme un enfant malade. La moitié des grands-parents français remplacent les parents au pied levé lorsque la situation l’exige. Pour ceux qui ne peuvent pas compter sur cette aide précieuse, d’autres options s’offrent à eux.
Qui peut bénéficier du congé pour enfant malade ?
Selon l’article L.1225-61 du Code du travail, la durée de ce congé est de trois jours par an. Si vous avez un bébé de moins d’un an ou trois enfants à charge de moins de seize ans, ce droit est porté à cinq jours par an. Cette absence n’a pas d’incidence sur votre droit aux congés payés. En revanche, vous n’êtes pas rémunéré, sauf si vous habitez les départements de la Moselle, du Bas-Rhin ou du Haut-Rhin. Dans ce cas, votre salaire est maintenu.
En tant que salarié, vous bénéficiez d’un congé si votre enfant de moins de seize ans est malade ou victime d’un accident, à la seule condition d’en assumer la charge. Quel que soit votre niveau d’ancienneté, y compris si vous êtes encore en période d’essai, votre employeur ne peut vous refuser ce congé. Il suffit de lui transmettre rapidement un certificat médical constatant la maladie.
Télétravail ou aide temporaire ?
Pour ne pas prendre de congé pour enfant malade ou si vous avez épuisé vos droits, le télétravail représente une solution. À condition que votre emploi ne nécessite pas votre présence physique, le travail à distance vous permet de rester à la maison pour vous occuper de votre enfant tout en remplissant vos obligations professionnelles.
Si personne de votre entourage ne peut vous prêter main-forte, l’embauche d’une aide temporaire comme une aide familiale ou une assistante maternelle, qui prendra soin de votre enfant pendant la journée, est envisageable. Si vous embauchez une personne pour garder votre enfant malade à domicile, vous devenez son employeur. Déclarer cet emploi auprès de l’URSSAF se révèle nécessaire, explique la Caisse d’Allocations familiales.
RTT, congé sans solde ou CET…
Si vous avez accumulé des jours de RTT (Réduction du Temps de Travail), il est possible d’en prendre un ou plusieurs pour rester auprès de votre enfant. Selon le site officiel du gouvernement Service Public, ce dispositif est très simple : lorsque vous travaillez au-delà des 35 heures hebdomadaires, vous bénéficiez de jours de repos supplémentaires afin de compenser ce temps de travail en plus.
En l’absence d’autres possibilités, vous pouvez aussi prendre un congé sans solde, c’est-à-dire non rémunéré. Il est accordé à la demande du salarié et à la discrétion de l’employeur, qui a le droit d’accepter ou de refuser.
Renseignez-vous auprès de votre entreprise, peut-être dispose-t-elle d’un Compte Épargne-Temps (CET). Ce dispositif permet d’épargner des jours de congé non pris. Ce compte s’utilise selon les modalités prévues par l’entreprise ou la convention collective.
Si votre enfant est gravement malade, blessé ou handicapé, le dispositif de solidarité, encadré par l’article L.1225-65-1 du Code du travail, permet à l’un de vos collègues de vous donner une partie de ses jours de congé ou de repos. Pour en bénéficier, votre enfant doit avoir moins de vingt ans.
