Imprévisible, la crise de panique est un épisode de peur intense, d’extrême détresse ou d’anxiété.
Les crises de panique sont fréquentes, affectant au moins 11 % des adultes chaque année, rappelle le Manuel MSD.
Une thérapeute propose une solution d’urgence pour calmer rapidement une crise d’angoisse avec un objet que l’on possède tous.
Une crise de panique est « un épisode de peur soudaine et intense« . D’après le site de l’Assurance Maladie, cette crise peut varier de « quelques minutes à une heure, voire un peu plus, avec une moyenne de 20 à 30 minutes« . Déconcertante et imprévisible, la crise d’angoisse est fréquente. Les autorités de santé considèrent qu’une personne sur quatre fera une crise d’angoisse au cours de sa vie. Non traitées, les crises peuvent devenir chroniques et handicapantes pour les personnes qui les traversent. Sur Instagram, une thérapeute partage une technique simple et efficace pour calmer rapidement un trouble panique. Il n’y a besoin que d’un seul objet que l’on possède tous : un surligneur.
Le surligneur pour focaliser le regard
Lauren Auer explique que « 80 % des informations que l’on prend viennent de la vision« . Elle propose donc de tenir le surligneur (ou un objet similaire) devant soi à hauteur des yeux puis de suivre le mouvement de manière alternée : on regarde d’abord l’objet, puis derrière l’objet et on revient ensuite sur le surligneur. Elle conseille de répéter l’exercice plusieurs fois. Le but ? Stimuler le nerf vague qui régule le système nerveux, apaiser la respiration et le rythme cardiaque. Cette technique s’inspire de deux thérapies modernes : l’EMDR et le brainspotting. La première utilise les mouvements oculaires pour cibler les mémoires traumatiques des individus. L’INSERM précise que cette approche psychothérapeutique « vise à traiter les conséquences psychologiques, physiques ou relationnelles liées à un traumatisme psychique« . Le brainspotting est une méthode thérapeutique qui se base sur la direction du regard pour accéder au sous-cortex.
Une solution d’urgence, pas un traitement
Évidemment, cette méthode d’apaisement ne remplace pas une thérapie ou un suivi médical dans le cas où les crises de panique sont chroniques. Le site de l’Assurance Maladie précise que lorsque le trouble panique est diagnostiqué, « le traitement commence le plus tôt possible, afin d’éviter la survenue et l’installation d’une agoraphobie ou d’une dépression« . Il s’agit d’un traitement de fond mené « en collaboration entre divers professionnels de santé (médecin traitant, psychiatre, psychologue…)« . Le traitement médicamenteux peut être proposé si les attaques de panique sont fréquentes ou intenses, mais « la prescription de médicaments est limitée autant que possible, pour éviter de médicaliser la crise d’angoisse« .
