Dans la langue française, certains mots, pourtant courants, suscitent encore des hésitations orthographiques. C’est le cas de « bizarre », souvent mal orthographié sous les formes fautives « bizare » ou « bizard ». Si l’on peut comprendre la confusion, il n’en reste pas moins que seule une de ces formes est correcte. Mais au-delà de la simple orthographe, ce mot cache une origine historique riche et des usages variés, aussi bien en littérature que dans le langage courant. D’où vient le mot « bizarre » ? Quels sens a-t-il pris à travers les siècles ? Voici de quoi éclaircir toutes ces interrogations.
La seule orthographe correcte est “bizarre”, avec un « z » et deux « r ». Toutes les autres formes – bizare, bizard, bizar, bizarre – sont des fautes d’orthographe. Ce mot, bien qu’assez courant dans l’usage, est souvent victime de confusions liées à sa sonorité. Beaucoup pensent à tort qu’un seul « r » suffit ou que le mot pourrait s’écrire avec un « d ». C’est faux. Pour s’en souvenir, il suffit de se rappeler que « bizarre » suit la même construction orthographique que d’autres adjectifs français d’origine étrangère adoptés sans modification phonétique. Cette forme, « bizarre », est la seule acceptée dans les dictionnaires français contemporains, comme dans les versions anciennes. Aucune des autres orthographes n’est tolérée, ni en usage soutenu ni en langage courant. Dans les phrases du quotidien, le mot revient souvent : “Ce comportement me paraît bizarre”, “Tu es bizarre aujourd’hui”, (…)
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