Simple coup de com ou vrai changement diplomatique ? Avec Donald Trump, les prises de position sont variables comme celles d’une girouette… Le président américain a en tout cas surpris tout le monde en affirmant qu’il serait ravi que les États-Unis deviennent « membre associé » du Commonwealth si le roi Charles III lui en faisait l’offre.
Une annonce qui fait suite à un article du Sun vendredi dernier, annonçant que le monarque britannique préparerait une « proposition secrète » à l’occasion de la prochaine visite d’État de Trump prévue au Royaume-Uni. Le président a relayé l’info sur son propre réseau Truth Social en ajoutant « J’aime le roi Charles. Ça me plaît bien ! »
Ce n’est pas la première fois qu’une telle offre est sur la table : Elisabeth II l’avait déjà faite en 2017, lors du premier mandat de Trump, sans suite. En cas d’adhésion, les États-Unis rejoindraient les 56 États déjà membres de cette union, dont Charles III est le chef – il est également le roi de quinze pays. Cette organisation internationale, qui rassemblait à l’origine les anciens territoires de l’empire britannique, partage et promeut des valeurs communes, comme la démocratie, la paix, le droit, le développement mais également des accords commerciaux, de coopération et d’échanges.
L’habile Charles III
Pour la presse britannique, il faut voir là une manœuvre de Charles III pour tenter d’apaiser les tensions entre les États-Unis et le Canada, qui sont à vif depuis que Trump menace d’anne […] Lire la suite
