L’ouest américain connaît des incendies géants depuis plusieurs semaines.
Une vingtaine de feux sont actifs en Californie, rendant le travail des pompiers très difficile.
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Le 20H
La fumée envahit le ciel et les flammes se rapprochent dangereusement des automobilistes, comme le montre la vidéo du JT de TF1 en tête de cet article. Près de Los Angeles, cela fait des semaines que les pompiers essaient d’éteindre des incendies gigantesques. À certains endroits, ils dévorent déjà des maisons. Au total, une vingtaine de feux sont en cours, forçant des milliers d’habitants à évacuer.
Malgré tous les moyens déployés, les pompiers ne réussissent pas à éteindre ces feux à cause de la végétation très dense dans cette zone des États-Unis. L’un d’eux a déjà détruit 400 km², entre la Californie, l’Oregon et l’Utah : « Autour de la ville, il y a beaucoup de ravins, de végétation très combustible et de très grands arbres qui ont tous pris feu », raconte dans ce reportage Paul Seawright, capitaine des pompiers de Riverside, en Californie.
840 km² de végétation détruits par les incendies en sept mois
Ce mardi, certains feux sont hors de contrôle. Dans le comté de Tulare, au centre de l’État, les pompiers luttent depuis dix jours, en vain. Ils n’ont réussi à contenir jusque là que 5% de l’incendie. En cause, des vagues de forte chaleur qui se répètent ces dernières semaines. L’alerte canicule encore en cours concerne 30.000 personnes.
D’après Éric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, les conditions climatiques sont très favorables à la propagation des flammes : « Les températures sont supérieures à 30°C, les vents vont à plus de 30 km/h et il y a moins de 30 % d’humidité dans l’air. Toute éclosion d’un incendie peut alors mener à des conséquences graves sur l’environnement. » Au total, sur les sept derniers mois, 840 km² de végétation ont été détruits par des incendies dans l’ouest des États-Unis. C’est huit fois plus que la moyenne des cinq dernières années.
