Alors que Donald Trump a demandé à son secrétaire au Trésor d’arrêter la production du penny (centime de dollar) jugée trop coûteuse, la question peut se poser en France.
Les équipes du 13H sont allées demander aux habitants d’Oullins (Rhône) s’il fallait oui ou non mettre fin à la production de pièces rouges.
Suivez la couverture complète
Votre pouvoir d’achat
« On en a toujours plein de porte-monnaie et puis ça tombe au fond du sac et ça tombe même par terre », confie une femme sur un marché d’Oullins (Rhône). Les pièces de 1 et 2 centimes vous échappent souvent des mains. « Les centimes, s’ils pouvaient les enlever, ça m’arrangerait », lance une autre. Même les horodateurs n’en veulent plus… Alors faut-il les supprimer ? « Ça sert toujours », affirme une veille dame. « Les 1 et 2 centimes, je ne vois pas l’intérêt », constate une autre. En finir avec elles… un boulanger que nous avons rencontré en rêve. « Pour les passer, on doit aller dans les caisses automatiques des supermarchés parce que les clients n’en veulent pas », explique-t-il.
Information supplémentaire qui va contre les pièces rouges, chaque centime coûte 1,65 centime d’euros à fabriquer. Mais la pièce rouge a aussi ses défenseurs, notamment les commerçants du marché où le centime est roi. « On est obligé d’en avoir constamment sur nous, ça c’est clair et net. Les gens nous le demandent. C’est rare qu’on nous fait grâce d’un centime, ce qui est normal », confie une commerçante.
Sans elles, que deviendraient certaines étiquettes ? « Ça va arrondir les prix. S’ils les baissent tous par le bas, ça serait bien. Mais ça m’étonnerait ». Sans parler de votre générosité… Pour les dons, les petites pièces ont encore un bel avenir.
Aux États-Unis, Donald Trump a demandé dimanche 9 février à son secrétaire au Trésor d’arrêter la production du penny (centime de dollar) jugée trop coûteuse, afin de réduire les dépenses publiques.