jeudi, novembre 28

À un peu moins d’un mois de Noël, tout le monde commence à réfléchir à une liste de cadeaux.
Une réflexion qui conditionne les achats des proches et pouvant dénaturer l’esprit de Noël.
C’est du moins ce que révèle Benjamin Muller dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».

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Bonjour ! La Matinale TF1

Chaque année, la période du Black Friday marque la dernière ligne droite avant les fêtes hivernales. Il s’agit d’ailleurs d’un moment pendant lequel de nombreuses personnes envoient à leurs proches une liste de Noël, également appelée wishlist. Parfois, ces listes, réalisées sur des applications, sont ultra-précises : on y retrouve la référence du produit, la marque et même le lien pour l’acheter directement en ligne. Cette pratique permet ainsi d’offrir ou de recevoir des cadeaux facilement, sans trop réfléchir, tout en évitant une éventuelle déception lors du déballage sous le sapin. Mais à trop vouloir simplifier le processus d’achat de cadeaux, n’aurait-on pas perdu l’essence même de Noël.

Wishlist : une pratique qui dénature Noël ?

Dans Bonjour ! La Matinale TF1, Benjamin Muller dit stop aux listes de Noël trop précises. « Noël est mort, je vous le dis, l’esprit de Noël est mort », regrette-t-il. Selon notre journaliste, les wishlists sont en effet contraires aux valeurs des fêtes de fin d’année puisqu’elles limitent l’effet de surprise et gâchent le processus d’achat de présents. « Un cadeau de Noël, c’est une surprise et puis c’est aussi le fait de se creuser la tête pour faire plaisir à quelqu’un », ajoute-t-il, dénonçant les nouvelles applications mobiles dans lesquelles il est possible d’établir des listes en mettant directement les produits dans un panier en ligne : « Il n’y a plus qu’à cliquer et commander… »

Noël : qu’en est-il de la liste des enfants ?

Bien sûr, Benjamin Muller ne vise en aucun cas les listes établies par les plus jeunes : « Je ne parle évidemment pas des listes de Noël des enfants, celles que nos enfants et nos petits-enfants envoient au père Noël. » Ces lettres sont d’ailleurs toujours aussi nombreuses puisqu’on en compte plus d’un million chaque année. « En 2020, le père Noël et ses lutins ont reçu au total 1,25 million de lettres provenant des quatre coins du monde », avait par ailleurs annoncé La Poste dans un communiqué, avant de mettre en avant les bienfaits de cette démarche : « La lettre au père Noël permet souvent à l’enfant de tisser ses premiers liens avec l’écriture. Il s’agit pour lui d’une belle occasion de vivre sa première expérience épistolaire. »


Tanguy JAILLANT Chronique : Benjamin Muller

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