mardi, janvier 14

TÉLÉVISION – Malaise TV. Alors que des vidéos choquantes de l’émission A prendre ou à laisser présentée par Arthur ont circulé début décembre sur les réseaux sociaux, l’animateur qui fête ses 30 ans de carrière s’est expliqué dans Le Parisien ce jeudi 26 décembre sur son comportement, jugeant que « c’était une autre époque ».

Retour au début du mois. Des archives du jeu télévisé diffusé sur TF1 au milieu des années 2000 ont refait surface sur X, montrant Arthur très proche de certaines candidates. Les messages Twitter ont depuis été supprimés, mais des extraits sont visibles dans une émission Twitch diffusée le 17 décembre dernier.

Sur ces images, l’animateur multiplie les remarques et gestes déplacés. Un baiser sur la bouche non consenti, un regard sous la jupe, des grognements pleins de sous-entendus à l’oreille… « C’est marrant parce que quand on vous voit de là-bas, vous semblez toute menue et en fait euh… Vous êtes là, votre corps est là », lâche encore l’animateur comme vous pouvez le voir à partir de 4 minutes 30 dans la vidéo ci-dessus.

« Il fallait faire un one-man-show quotidien »

Quelques secondes plus tard, il mime des coups de cravache sur le postérieur d’une candidate visiblement mal à l’aise. « Enfin on voit vos jambes », lui dit-il. Puis quand il se met à respirer ses cheveux et à être très tactile, elle le repousse. « J’ai toujours aimé les femmes un peu qui me résistaient, qui me parlaient mal », répond-il. Les images accablantes se succèdent pendant plusieurs minutes.

Alors qu’un documentaire sur ses 30 ans de carrière va être diffusé ce jeudi soir sur TF1, Arthur a justifié auprès du Parisien : « C’était une autre époque. J’étais assez proche des candidats et candidates. Quand ils pleuraient, hommes comme femmes, je les prenais dans les bras, comme dans une famille. Aujourd’hui, on ne pourrait plus animer de la même manière. »

Il explique aussi qu’« il fallait faire un petit one-man-show quotidien car l’émission durait 40 minutes alors que la mécanique de jeu n’en composait que la moitié ». Pourtant, comme l’a souligné l’historienne Ludivine Bantigny à l’origine du thread Twitter qui a exposé ce comportement, « plusieurs de ses gestes sont qualifiés juridiquement comme agressions sexuelles ».

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