vendredi, octobre 4

Après plus d’un demi-siècle de litige, le Royaume-Uni a annoncé le 3 octobre 2024 reconnaître la souveraineté mauricienne sur l’archipel des Chagos, un accord « historique » qui permet par ailleurs à Londres de conserver sa base militaire commune avec les États-Unis sur l’île principale de Diego Garcia. Mais, au lendemain de cette annonce, l’enthousiasme initial à Maurice cède la place à certaines questions cruciales pour la suite. Explications.

Avec notre correspondant à Port-Louis, Abdoollah Earally

À Maurice, l’enthousiasme initial suscité par l’annonce d’un accord historique sur les Chagos laisse place aujourd’hui à une analyse plus nuancée. Si Port-Louis et Londres ont convenu en principe de la restitution de l’archipel, de nombreuses questions demeurent quant aux modalités exactes de cette rétrocession.

Quatre questions principales sont au cœur du débat. D’abord, la nature de l’accord : c’est un engagement politique, donc un accord de principe trouvé après deux ans de négociations. La transformation de cet engagement politique en traité officiel soulève des interrogations : qui sera impliqué dans ces discussions futures et y aura-t-il des consultations publiques à Maurice ?

Le cas de Diego Garcia et de sa base militaire

Ensuite, il est question du sort de Diego Garcia où se trouve la base militaire américaine : l’accord prévoit que le Royaume-Uni conservera le contrôle de Diego Garcia pour les 99 prochaines années.

Par ailleurs, l’accord prévoit une compensation financière pour les Chagossiens et des investissements dans les infrastructures mauriciennes.

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