Chaque année, en France, il se vend près de 600 millions de roses.
Une fleur star qu’il est d’ailleurs recommandé de cultiver dès maintenant pour préparer la Saint-Valentin
Voici quelques conseils donnés par Pierre le cultivateur dans Bonjour ! La Matinale TF1.
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Bonjour ! La Matinale TF1
En 2025, et comme chaque année, la rose sera la star de la Saint-Valentin . En effet, un quart des 600 millions de roses vendues chaque année en France l’est lors de la fête des amoureux. Pour anticiper cet événement, il est ainsi conseillé de commencer à cultiver un rosier dès maintenant. Et pour cause : même si les rosiers supportent facilement la chaleur et peuvent résister jusqu’à -10 degrés , il est conseillé de les planter à certains moments clés de l’année. C’est du moins ce que nous explique Pierre le cultivateur dans Bonjour ! La Matinale TF1. « C’est la bonne période pour en acheter dans les jardineries. On peut les acheter en pot ou en racines nues. Il faut savoir que c’est la bonne période pour les planter, en pleine terre ou sur son balcon, dans un pot, avec le bon terreau et le bon substrat », assure notre expert.
Quelles différences entre les rosiers en pots ou racines nues ?
Pour bien planter son rosier, Pierre le cultivateur est parti à la rencontre de Daniel, conseiller de vente chez Botanic. Celui-ci assure notamment que la plante ne doit pas être cultivée de la même manière si elle est achetée en pot ou en racines nues : « Le rosier en pot peut être planté quasiment toute l’année sauf pendant les grandes périodes de froid, en plein hiver, ou de chaud, pendant l’été. Le rosier à racines nues peut être planté du mois de novembre jusqu’à fin février, début mars. » Si la saison pour planter le rosier diffère en fonction de sa forme à l’achat, c’est également le cas pour son prix.
Comme l’explique Pierre le cultivateur, il existe en effet « une grande différence de prix » entre les rosiers en pots et ceux avec les racines apparentes. « Les rosiers en pots, on est sur un budget entre 15 et 50 euros […]. Sur un rosier en racines nues, on est plutôt sur un budget situé entre 7 et 20 euros », estime-t-il. Le second type de rosier est donc moins cher, mais il devrait pousser plus vite. « Il est plus gros, plus ancien, il va reprendre plus rapidement. Les tiges sont plus grosses que pour un rosier en pot », ajoute le spécialiste.
Rosiers : comment les planter ?
Évidemment, la plantation d’un rosier en pot est aussi différente de celle pour les racines nues. Elle est d’ailleurs beaucoup plus simple puisque Daniel nous explique qu’il faut simplement acheter un pot qui a le double de la taille de la motte achetée en jardinerie. Il faut ensuite mettre le plant dans le pot avec du terreau, de l’engrais ainsi que du compost et bien arroser le tout.
Pour les rosiers en racines nues, la marche à suivre est plus longue, mais elle devrait plaire aux fans de jardinerie. Face caméra, Pierre le cultivateur assure qu’il faut commencer par « habiller les racines ». « On va tailler les racines qui sont cassées, qui sont un peu noires. Pour ça, on utilise un sécateur bien affûté et propre », indique-t-il, ajoutant que la deuxième étape consistait à « couper les tiges de la plante pour avoir quelque chose d’équivalent entre la hauteur » de celles-ci « et la profondeur des racines ». « Ensuite, on va praliner les racines. Le pralin, c’est une sorte de boue nutritive qu’on va mettre autour des racines », poursuit Pierre.
Ce pralin peut d’ailleurs être réalisé soi-même en mélangeant de la terre avec du compost. Une fois que les racines ont été recouvertes de ce substrat, il faut ensuite les planter dans un trou d’environ 40 cm de large et 40 cm de profondeur. À noter, il est important de ne pas ensevelir le collet du rosier, une partie qui correspond au point de jonction entre les racines et le départ du tronc. Il ne reste plus qu’à arroser abondamment votre plante, dix à quinze litres d’eau au premier arrosage, et à vous occuper d’elle régulièrement.
