samedi, mai 4

La question des abus sexuels dans le monde du cinéma a marqué la cérémonie des Goya, la grand-messe du cinéma espagnol, célébrée samedi soir à Valladolid en Castille-et-Leon. Aussi bien les stars que les représentants de la sphère politique ont soutenu ce meetoo du ciné espagnol, alors que deux réalisateurs sont accusés d’avoir abusé de jeunes actrices.

Avec notre correspondante à Madrid, Diane Cambon

La cérémonie des Goya, grand-messe annuelle du cinéma espagnol, équivalent des César français, a consacré samedi le film Le Cercle des neiges, au moment où le secteur est secoué par les accusations de violences sexuelles à l’encontre d’une figure du cinéma indépendant.

Réalisé par Juan Antonio Bayona (Jurassic World: Fallen Kingdom, The Impossible), le long-métrage, qui a reçu le prix du meilleur film et du meilleur réalisateur, retrace l’odyssée des jeunes joueurs d’une équipe de rugby amateur uruguayenne, dont l’avion s’est écrasé dans la Cordillère des Andes en 1972 alors qu’ils se rendaient au Chili. La cérémonie, qui a également décerné le prix du meilleur film européen au film français Anatomie d’une chute et une récompense honorifique à l’actrice américaine Sigourney Weaver, a été marquée par le scandale sexuel qui touche l’Espagne.

« Cela suffit, ces abus ! »

Dans le sillage de cette affaire, un autre réalisateur espagnol, Armando Ravelo, a lui été accusé par une artiste de l’avoir « incitée » à avoir des relations sexuelles lorsqu’elle n’avait que 14 ans.

(Avec AFP)

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