Cinq personnes ont été grièvement blessées, dont un mineur entre la vie et la mort, suite à une fusillade qui a éclaté, cette nuit, devant un restaurant à Poitiers (Vienne).
C’est ce qu’a annoncé, ce vendredi, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui met en cause le trafic de stupéfiants.
Une équipe du 13 H de TF1 ont rencontré les habitants encore sous le choc.
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Le 13H
La fusillade a éclaté sur la terrasse de ce restaurant, en plein Poitiers (Vienne). Peu avant 23h, ce jeudi soir, une personne armée prend pour cible plusieurs clients. Cinq d’entre eux sont touchés, dont un à la tête, âgé de 15 ans, entre la vie et la mort ce matin. « Il y a eu les émeutes. La prochaine fois, c’est quoi? J’ai peur de sortir la nuit », confie une habitante au micro de TF1, dans le reportage visible en tête de cet article. « Ce sont des jeunes de l’âge de nos enfants. Ce qui m’a un peu surpris« , poursuit un habitant.
Même surprise chez la première magistrate de la ville. « Poitiers avait connu des fusillades, mais jamais en impliquant autant de personnes. C’est sans précédent dans l’histoire de Poitiers. Ça doit nous interpeller collectivement », s’inquiète Léonore Moncond’Huy, maire (Les écologistes) de Poitiers.
Dans ce quartier des Couronneries, connu pour trafic de stupéfiants, s’ensuit alors une nuit de tension. D’abord, sur cette place, une rixe non armée entre les connaissances des victimes et auteurs de la fusillade. Selon les sources, plusieurs dizaines, voire centaines de personnes, finalement séparées par les forces de l’ordre. « Un peu plus tard, dans le quartier, on a des groupes d’individus qui sont allés rechercher des proches des auteurs, souhaitant se faire justice eux-mêmes, ce qui a nécessité une sécurisation très forte tout au long de la nuit », relate Jean-Marie Girier, préfet de la Vienne. Selon le préfet, la nuit prochaine, des renforts de policiers et gendarmes resteront présents dans ce quartier et aux alentours pour éviter de nouvelles échauffourées.
