jeudi, avril 3

Les scientifiques n’hésitent plus à parler d’épidémie, tant la lombalgie, ou mal de dos, est aujourd’hui répandue. Plus de la moitié des Français en ont souffert au cours des douze derniers mois, et ils seront quatre sur cinq à s’en plaindre durant leur vie. Il devient dès lors urgent d’identifier les traitements efficaces contre cette affection dont les causes cliniques ne sont pas diagnostiquées dans 80 à 90 % des cas.

Une vaste étude publiée dans le BMJ Evidence-Based Medicine a passé au crible 301 essais cliniques portant sur 56 traitements non chirurgicaux. Certains sont classiques, comme l’exercice physique ou les anti-inflammatoires. D’autres, comme l’ostéopathie ou l’acupuncture, sont très populaires auprès des patients. Sans oublier la réflexologie plantaire, le taping (une technique consistant à appliquer des bandes adhésives sur la peau) ou encore les ventouses chinoises (dry cupping).

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D’après cette analyse du BMJ, à peine 10 % des traitements évalués auraient démontré une efficacité – souvent à peine supérieure au placebo. Pour le mal de dos aigu (qui dure moins de douze semaines), seuls les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène ou l’aspirine, passent l’épreuve.

Pour la lombalgie chronique (qui dure plus de douze semaines), plusieurs approches se distinguent : l’exercice physique, les manipulations vertébrales, le taping, les antidépresseurs et les agonistes des ré […] Lire la suite

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