mercredi, mai 22

Si peu de mesures affectant les finances personnelles entrent en vigueur ce mercredi 1er mai, des échéances-clés interviendront en revanche tout au long du mois.

1er mai : hausse du salaire minimal des employés à domicile

Une revalorisation du salaire minimal des salariés à domicile, la deuxième depuis début 2024, s’applique à partir de mai (pour les salaires versés fin mai), à la suite de négociations entre les partenaires sociaux.

Dans le détail, le salarié de niveau 1 sur la grille salariale, sans certification de branche (baby-sitter occasionnel, emploi familial sans formation…), devra être rémunéré au minimum 12 euros brut (9,22 euros net) par heure au lieu de 11,75 euros (hors congés payés). C’est 12,26 euros brut (au lieu de 12,01 euros) pour la garde d’enfants à domicile sans titre professionnel (niveau 3).

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Les salariés des particuliers employeurs « sont désormais rémunérés à 3 % au-dessus du smic pour le niveau 1 de la grille, et ce principe est pérenne puisqu’il est inscrit dans l’avenant de la convention collective négocié en janvier », explique Sigried Debruyne, présidente statutaire et du dialogue social de la Fédération des particuliers employeurs de France.

Quant au salaire horaire de l’assistant(e) maternel(le), il passe de 3,45 euros à 3,50 euros brut, et de 3,59 euros à 3,64 euros avec un « titre professionnel » (par enfant accueilli, hors congés payés et hors indemnité d’entretien et frais de repas).

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Une hausse du taux de la cotisation conventionnelle patronale pour la formation professionnelle, de 0,40 % à 0,70 %, apparaît en outre sur les fiches de paie relatives au mois d’avril. « Elle va permettre de mener des opérations de formation complémentaire et de rattraper la baisse des départs en formation liée à la compression des budgets de formation intervenue mi-2023 », indique Mme Debruyne.

1er mai : légère augmentation du prix « repère » du gaz

Le prix repère de vente du gaz naturel (PRVG) moyen est en hausse pour mai, de 1,4 % par rapport à avril, à 111,19 euros TTC par mégawattheure (MWh). Il inclut les parts fixes (abonnement) et variables, pour les consommateurs de type cuisson/eau chaude et chauffage raccordés au réseau de GRDF. En cause, une « légère augmentation des prix de marché de gros de gaz naturel, qui étaient en baisse depuis fin 2023 », note la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Publié chaque mois par la CRE depuis la suppression des tarifs réglementés du gaz, mi-2023, ce tarif repère vise à aider le consommateur à comparer les offres. Il s’agit d’« une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs au titre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel », intégrant « les coûts d’approvisionnement (sur le marché de gros) et les coûts hors approvisionnement » (coûts commerciaux, d’acheminement et de stockage, rémunération du fournisseur, etc.).

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